Du 5 au 9 février 2024, se tiendra la 49ème édition du Salon Rétromobile à Paris, l’un des plus grands Salons mondiaux dédiés à l’Automobile de Collection, à ses accessoires et depuis l’année dernière à la moto. Pour
la quatorzième année consécutive, et sur trois journées complètes de ventes spectaculaires orchestrées par l’équipe d’Artcurial Motorcars, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une sélection d’automobiles, chacune portant des histoires illustres et des pedigrees prestigieux.
– Parmi les 14 Ferrari proposées, des modèles rares comme cette Ferrari 250 GT/Lusso par Pininfarina de 1963, estimée entre 1 200 000 € et 1 500 000 €, avec une certification Ferrari Classiche. Arborant sa teinte grigio argento d’origine, son historique a été méticuleusement retracé par Marcel Massini. Également une Ferrari 275 GTB de 1966, estimée entre 2 200 000 € et 2 600 000 €, livrée neuve en France le 19 avril 1966 à Levallois, immatriculée par son premier propriétaire parisien. Enfin, une Ferrari 275 GTB Alumini um de 1966, estimée entre 2 000 000 € et 3 000 000 € (sans réserve), l’un des 93 exemplaires en carrosserie aluminium, avec une restauration signée Cognolato.
– 12 Mercedes, dont la mythique Mercedes-Benz 300 SL à portes « papillon » de 1955, équipée de son moteur et de sa carrosserie d’origine, estimée entre 1 300 000 € et 1 600 000 € ou encore une rare Mercedes-Benz 600 Pullman commandée neuve par la famille Royale de Suède en 1964, estimée entre 150 000€ et 250 000€.
– Des voitures en état d’origine, comme une Jaguar type E 3,8L de 1962 sortie de grange, estimée entre 50 000 € et 70 000 € (sans réserve), française d’origine et, introuvable aujourd’hui, de 1ère main, ou encore un Phébus «Tricycle Spécial de Course» de 1899, avec son carburateur à léchage toujours présent, estimé entre
50 000 € et 70 000 €.
– 16 Porsche, dont une rare 356 Pre-A 1300 «Split-Windscreen» de 1952, estimée entre 380 000 € et 460 000 €, restée dans la même famille depuis 60 ans. Une Porsche 911 Carrera 2.7 RS de 1972, issue de la collection André Cadiou, estimée entre 400 000 € et 500 000 € (sans réserve). Un des 500 premiers exemplaires, dans sa teinte « orange sanguine » d’origine.
– De nombreuses Bentley en état quasi-concours dont l’exceptionnelle Bentley S1 Continental Fastback par HJ Mulliner commandée neuve par la famille Peugeot en 1956 et au célèbre photographe Helmut Newton de 1964 à 1972 estimée de manière très attractive entre
750 000 € et 1 000 000€.
– Dans les sportives d’avant-guerre, une Aston Martin MKII 1,5L de 1934, ayant participé au Tourist Trophy de septembre 1934, estimée entre 140 000 € et 180 000 € . À l’occasion des 90 ans de la Bugatti Type 57, une Cabriolet Stelvio de 1934, exceptionnelle par sa carrosserie, son état d’origine et son histoire, estimée entre 350 000 € et 500 000 €.
– Deux Lamborghini Countach, une LP400S, une des dernières «low-body», estimée entre 500 000 € et
600 000 €, en excellent état, avec son moteur d’origine et une Countach 25e Anniversaire ayant été commandée neuve par le pilote de Formule 1 Gerhard Berger, estimée 360 000€ – 420 000€.
– Dans la catégorie hypercars, une McLaren Senna de 2019, affichant moins de 1 980 km, en première main, avec une présentation spéciale inspirée du dernier Grand Prix de Fernando Alonso, estimée entre 950 000 € et 1 150 000 € et la Bugatti EB110 GT première main de Paul-Emile B. avec seulement 19 500 km d’origine !
• Côté youngtimers, une Volkswagen Golf GTI 1800 de 1983, modèle le plus recherché des Golf GTI, estimée entre 15 000 € et 25 000 €.
– Dans l’exceptionnelle Collection Paul-Emile B., une Delage D6-70 Spéciale Compétition de 1936, double participante aux 24 Heures du Mans (1937 et 1938) et victorieuse du Tourist Trophy de 1938, estimée entre
1 300 000 € et 1 600 000 €, ainsi qu’une Bugatti Type 51 GP Usine de 1930, anciennement propriété de Ralph Lauren, estimée entre 1 700 000 € et 2 300 000 €. L’incroyable Gladiator 9,4L de 1906, certainement la plus importante et la plus ancienne voiture de course française de ces années-là. Il n’y a pas de vente de Rétromobile sans curiosités à l’instar de l’avion « Pou du Ciel » de 1934 ou de l’autobus parisien Renault TN4H de 1937, en parfait état de marche. Également, une Packard Super Eight construite comme outil de publicité par Chapron, en forme de bateau, pour l’inventeur du bikini Louis Réard !
Le samedi, après la vente de la Collection Paul-Emile B, seront présentées sans prix de réserve près de 80 motos dont celles de la Collection italienne Umberto Panini, un ensemble fabuleux et rare.