Enorme succès pour la 45eme édition du salon Epoqu’auto, un cap dans son histoire. Dès le vendredi matin tous les passionnés de véhicules anciens se sont précipités dans les allées du salon, affluence record pour un
premier jour. 109 000 visiteurs sont au rendez-vous sur 3 jours à Lyon. Une progression de près de 15 % par rapport à la dernière édition. La qualité des plateaux a été saluée par les visiteurs, qui ont notamment souligné la rareté des véhicules. Une sélection éclectique et inédite, constituée grâce au concours de nombreux clubs, musées et collectionneurs, nichés aux 4 coins de l’Europe. Il faut également noter la qualité des stands et l’offre des exposants, toujours plus nombreux. Ils étaient 900 exposants dont 560 marchands et 200 clubs de marques à se partager les 88 000 m2 d’exposition cette année.
Parmi les plateaux plébiscités par les visiteurs, on signalera la rare collection du carrossier Bertone, qui ne quitte que rarement l’Italie. 24 modèles sont présentés pour l’occasion avec des modèles innovants. Le concept-car Fiat X1/9, le concept-car Bertone Blitz, un étonnant concept-car NSU Trapeze développé en 1973 sur la base d’un brevet déposé par Jean Celle, un ingénieur Lyonnais. Mais aussi des véhicules commercialisés en série, l’Alfa Romeo Montréal ou la mythique Lamborghini Miura.
Un autre plateau a attiré de nombreux visiteurs. Monté avec l’appui du MG Club de France, c’est une quarantaine de voitures représentant toute la gamme de la marque qui fête son centenaire. Parmi les
modèles rares, on peut citer la Magnette K3 de 1933, les fameuses MG type A et MG type B mais aussi la MG F produite au milieu des années 90. Enfin à voir un plateau exceptionnel de la marque Hotchkiss qui a marqué l’histoire automobile française pendant un demi-siècle. On trouve quelques modèles emblématiques de la
marque, la Cabourg de 1938, le magnifique cabriolet Riviera de 1939, l’Hotchkiss 686 GS3 Megève, la classique Hotchkiss Modane de 1945 ou l’Hotchkiss Monceau carrosserie Chapron de 1954, dernier modèle présenté par le constructeur.
Avec l’arrivée des énormes dalles numériques de nos véhicules modernes qui se ressemblent toutes les une des autres, revenons en quelques photos sur les merveilles de tableaux de bord de nos anciennes.
GROS SUCCES POUR LES 3 VENTES AUX ENCHERES MOTOS ET AUTOS & YOUNGTIMERS
Alors que les deux ventes aux enchères autos et motos de collection ont rencontré le même succès que lors des années précédentes.
La nouvelle vente dédiée aux youngtimers a elle aussi attiré de nombreux passionnés. Bien que l’essentiel du catalogue ait pu trouver preneur, quelques ventes se détachent du lot. Lors de la vente youngtimers, nous notons la vente de la BMW M635 CSI de1984 adjugée à 44 457€ frais inclus, la Porsche 911 TARGA 4S de 2009 adjugée à 58 842€ frais inclus. Une belle BMW Z3 de 2002 a trouvé un propriétaire pour 16560€ frais inclus. Des belle Française ont également trouvé preneur, un cabriolet Peugeot 504 de 1972 pour 23400€ frais inclus, une Peugeot 205 GTI 1,6l à 18000€ frais inclus ou une belle Renault MEGANE RS F1Team R26 pour 23400€ frais inclus.
Les deux roues stars de la vente moto ont été la Vincent 1000 RAPIDE de 1947 adjugée à 45 822€ frais inclus, ainsi que la Harley Davidson de 1981 ayant appartenu à Johnny Hallyday, adjugée à 62 820€ frais inclus.
Côté autos de collection, les cabriolets ont la cote avec la vente de la Citroën DS19 Cabriolet de 1969 adjugée à 103 200€ frais inclus, une rare Lagonda M35 R T9 est parti à 126 000€ frais inclus, un beau cabriolet Mercedes- Benz 190 SL de 1960 est monté à 90 000€ et joyau de la vente, le magnifique cabriolet Aston Martin V8 Volante
a trouvé preneur à 156 000€ frais inclus. Quelques véhicules ont réussi de belle enchères, l’Alpine A110 1600 S « Configuration Groupe 4 » adjugée à 103 200€ frais inclus, la Porsche 993 Carrera de 1994, 80400€ frais inclus et enfin une rare Porsche 356 A-T1 de 1957 Coupé Reutter dans un état concours a été adjugée à 105 600€.
Le 45eme salon Epoqu’Auto a connu un vif succès, résultat d’une organisation parfaite et d’une programmation de qualité .
Michel MORILLON