27e Rallye Monte-Carlo Historique 2025, toujours aussi magique !!!

27e Rallye Monte-Carlo Historique 2025, toujours aussi magique !!!

Le Rallye Monte-Carlo version WRC moderne, où Sébastien Ogier & Vincent Landais sont sortis victorieux, cède sa place à l’opus Historique. Ce jeudi 30 janvier 2025 les concurrents s’élancent successivement depuis Bad Hombourg (14h), Monte-Carlo (18h), Reims et Turin (19h), avec une destination commune : la place du Champ

de Mars, à Valence. Les  équipages viennent de toute l’Europe, pays baltes comprenant, d’Ukraine, de Suisse et même des Etats-Unis (25 nationalités représentées au total). Les modèles ayant participé au Rallye Monte-Carlo

entre 1911 et 1983 sont autorisés à s’inscrire, et  ce sont finalement 219 voitures qui sont admises à participer, dont la plus ancienne, une Sunbeam Alpine. James Pohl et Joyce Mordenti font une nouvelle fois confiance à leur bolide datant de 1953.

Le  début du 27e Rallye  Monte-Carlo Historique est intense, une première ZR (zone de régularité)  bien enneigée met déjà certains concurrents en difficulté, plusieurs sorties de route dans le neige sans gravité, mais les équipages malchanceux sont vite remis  en piste  par les nombreux spectateurs. Au soir de la première Étape de

Classement, les tenants du titre, Michel Decremer et Jennifer Hugo, sur Alfa Giulia Ti n° 200, sont en tête du Général. Ils précèdent Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 et Schon et Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 . A noter que tous ces équipages sont en moyenne basse, ce qui prouve la difficulté de tenir les moyennes imposées, particulièrement en moyenne haute.

Les 206 concurrents encore en course sur cette 27e édition s’élancent ce dimanche sur les routes mythiques

ardéchoises. Après le passage dans les célèbres spéciales du Burzet  et de Saint -Bonnet le froid, c’est toujours Michel Decremer et Jennifer Hugo qui mènent le rallye. Ils devancent  Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n° 10 et, Raisys / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211.

Ce lundi, les concurrents de cette 27e édition ont parcouru un total de 400km sur les routes de la Drôme. Un parcours réservant de nombreux pièges, entre routes sinueuses, changement de revêtement et mêmes quelques surprises laissées par les concurrents de la version WRC quelques jours auparavant. Les spectateurs sont nombreux sur le parcours et notamment à Buis-Les-baronnies qui accueille la foule des grands jours. La

c

ommune drômoise aux 2200 âmes s’est animée ce lundi, dès la mi-journée, pour accueillir le 27e Rallye Monte-Carlo Historique. Tous les concurrents étaient attendus pour valider leur passage au Contrôle Horaire, sous les yeux de très nombreux passionnés, venus admirer ces 200 voitures de légende. En fin de cette Étape Commune 1, Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200, conservent la tête du Classement Général.

Sur la route du Rallye Monte-Carlo Historique, le Team des Chefs a souhaité saluer la mémoire de son ami, S.E.M. Didier Guillaume, qui était également le Ministre d’Etat de la Principauté de Monaco. Disparu soudainement le 17 janvier dernier à l’âge de 65 ans, l’ancien sénateur drômois participait l’année dernière encore au Rallye Monte-Carlo Historique.

Ce mardi, se sont les 196 concurrents  encore en lice qui quittent Valence pour rejoindre la Principauté de Monaco avec notamment 3 Spéciales souvent empruntées par le rallye moderne : la Motte Charançon / Rosans, Sisteron / Thoard et le célèbre col de Fontbelle (1304m) souvent enneigé et Briançonnet / Entrevaux, lieu de la fameuse victoire de Sébastien Loeb au Monte-Carlo 2022. Comme d’autres communes durant toute cette 27e édition du Rallye Monte-Carlo Historique, Digne-les-Bains avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir les concurrents. Lors de ce Contrôle Horaire de la mi-journée, le public s’est déplacé en nombre pour admirer les voitures qui sortaient de deux Spéciales de Régularité. Concernant le Top 5 au général, avant de reprendre la

route de nuit, Decremer et Hugo Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sont toujours en tête du Rallye Monte-Carlo Historique devant Climent Asensio et Jimenez Valls BMW 323i n°10. Derrière, Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 sont de solides 3e. Avant de repartir, Schon / Giammarino, Austin Mini Cooper S n°209 ainsi que les lituaniens Raysis / Meilunas Jaguar Mk2 3.8 n°211 peuvent encore espérer un podium

La fin approche pour cette 27e édition de  Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Ce mardi, en début de soirée, S.A.S. le Prince Albert II a honoré l’épreuve de sa visite sur le Port de Monaco à quelques minutes de l’Etape Finale.

Ce mardi soir, les concurrents s’élancent depuis Monaco à partir de 21h00 pour l’Étape Finale de ce Rallye Monte-Carlo Historique 2025, la mythique « Nuit du Turini ». Nouveauté cette année, l’introduction de la « Monte-Carlo Historique Power Stage ».

Cette dernière nuit ne modifie pas le classement du rallye. Et c’est logiquement que Michel Decremer et Jennifer Hugo Alfa Giulia Ti n° 200 sortent vainqueurs du 27e  Rallye Monte-Carlo Historique 2025. Déjà vainqueur en 2017 et vainqueur sortant, les deux fois sur Opel Ascona, il ajoute une 2e victoire de rang avec Jennifer Hugo. Pourtant l’équipage avait changé de monture et de moyenne mais ils ont été imperturbables, en tête

dès le premier soir et impériaux dans cette nuit du Turini, bravo !!!!! Derrière se sont les espagnols Climent Asensio / Gimenez Valls BMW 323i n°10 qui accrochent la seconde place, premier équipage en Moyenne Haute. Pour la 3e place, la lutte a été serrée, le duel italien tourne à l’avantage de Rossi / Frascaroli Lancia Fluvia n°225 mais pour 10 points seulement. Schon / Giammarino Austin Mini Cooper S n°209 échoue à quelques points du podium et vont  regretter d’avoir perdu quelques places la veille.

Nous avons assisté à une 27 édition du  Rallye Monte-Carlo Historique très disputée sur un rythme  digne des grands Monte-Carlo d’antan et sur un parcours particulièrement difficile. Cette année encore,  les passionnés, spectateurs et concurrents ont répondu présent. Vivement 2026.

Photos Michel MORILLON

93e RALLYE MONTE-CARLO, SUSPENSE INCROYABLE  !!!

93e RALLYE MONTE-CARLO, SUSPENSE INCROYABLE !!!

Cette année encore la 93e édition du Rallye Monte-Carlo est basée à Gap, ville étape, hôte de l’épreuve de 2014 à 2021 et de nouveau retenue depuis 2024. La 93e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo propose un parcours autour de  quatre départements traversés (04, 05, 06 et 26) dans la tradition des Monte-Carlo d’antan. Ce parcours reprend des spéciales connues, mais aussi de nouveaux secteurs  qui devraient augmenter les

difficultés  et maintenir le suspense. Dans la foulée des reconnaissances, programmées du lundi 20 janvier au mercredi 22 janvier, les concurrents autorisés à prendre le départ se lancent pour la première fois de la saison en

conditions de course à l’occasion de la séance de mise au point (Shakedown – 3,28 km). C’est l’occasion de tester le set-up des véhicules qui ne sont plus équipées, depuis cette année, du système de propulsion hybride, et de s’adapter aux nouveaux pneumatiques fournis par Hankook depuis le retrait de Pirelli.

Ott Tänak (Hyundai) entame bien  ce 93e Rallye Monte-Carlo en signant le meilleur chrono absolu (2’09″8) du shakedown. Le champion du monde 2019 a donné une première idée de ce que pourrait être cette édition 2025 : une bagarre somptueuse et acharnée entre quatre champions du monde, sur les 18 épreuves spéciales de ce 93e Rallye Monte-Carlo 2025.

Le départ officiel est donné ce jeudi sur la place du Casino à Monaco. 68 équipages prennent le départ dont quatre champions du monde, Thierry Neuville, Sébastien Ogier, et Ott Tänak et Kalle Rovanperä, qui revient pour une saison complète chez Toyota. Parmi les transferts, on note l’arrivée chez Hyundai du Français Adrien Fourmaux qui a réalisé une excellente saison chez Ford M-

Sport avec plusieurs podiums et du champion de WRC2 Sami Pajari qui obtient un volant en Rally1 cher Toyota. On compte au départ, 10 Rally1, les plus puissantes et  23 voitures dans la catégorie WRC2 (forfait de Matthieu

Margaillan suite à son accident au shakedown). Parmi les amateurs on trouve ’’ les fils de’’, le jeune Eliott Delecour, 17 ans, fils du célèbre François (podium à Monaco en 1991) et Pablo Sarrazin fils de Stéphane Sarrazin, plusieurs participations  aux 24 Heures de Mans avec Peugeot et Toyota.

Les concurrents  se dirigent vers les trois premières épreuves spéciales, prévues de nuit entre les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Cette  93e édition démarre sur les chapeaux de roue, et c’est le roi du Monte-Carlo, Sébastien Ogier (9 victoires) qui signe  le meilleur temps dans la toute première spéciale, jeudi soir entre Digne-les-Bains et Chaudon-Norante (ES1, 19,01 km). En 11 minutes, 30 secondes et 4 dixièmes, le

Français a infligé 3.9 secondes à Elfyn Evans, son coéquipier chez Toyota, et 4.4 secondes au nouveau champion du monde, Thierry Neuville, dans la Hyundai portant le numéro 1. La bonne surprise de cette première spéciale vient d’Adrien Fourmaux (4e), le nouveau pilote Hyundai, est intercalé entre ses deux champions du monde de

coéquipiers, Neuville et Ott Tänak (5e). La troisième et dernière spéciale de ce jeudi, entre Avançon et Notre-Dame-du-Laus (ES3, 13,97 km), est marquée par une superbe performance d’Elfyn Evans (Toyota). Il  fait mieux que Neuville, de 5.4 secondes, et que Rovanperä, de 10.7 secondes. Au classement général, Neuville prend  la  en tête du rallye. Evans à 2 secondes et Ogier à 12.8 secondes, vont mener la chasse.

La deuxième journée du rallye a son lot de rebondissements, le tenant du titre, Thierry Neuville, abandonnent toute chance de 3e succès en Principauté.  Le champion en titre est victime d’une légère sortie de route dans l’ES9  lourde de conséquence, avec une roue arrière gauche arrachée et il récidive dans la même spéciale au deuxième

tour  avec une crevaison du pneu avant-gauche. Il perd  quatre minutes dans l’aventure. A la fin  de cette journée, il pointe à la  9e place du général. Sébastien Ogier termine la deuxième journée du 93e Rallye Monte-Carlo comme il avait débuté la soirée d’ouverture jeudi, en signant deux meilleurs temps coup sur coup. D’abord dans l’ES8, sur ses terres, puis au détour de l’ES9, entre La Bréole et Selonnet (18,31 km).  Adrien Fourmaux s’est parfaitement adapté à sa nouvelle monture, la Hyundai i20,  il est seul pilote à rivaliser avec l’octuple champion du monde. Le pilote du nord de la France a terminé une nouvelle fois 2e de l’étape, à 2,8 secondes d’Ogier.

L’avant-dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo s’achève  sur un nouveau meilleur temps d’Ott Tänak (Hyundai), son quatrième sur les six spéciales disputées samedi. Sébastien Ogier (Toyota), toujours leader, ne compte plus que 20,3 secondes d’avance sur son équipier Elfyn Evans, revenu au 2e rang du classement général. Mauvaise journée pour Adrien Fourmaux (Hyundai) qui a dû céder la 2e place à Evans. La journée du dimanche est décisive pour les quatre premiers au classement général qui se tiennent en 27 secondes. Derrière eux, les trois autres pilotes Toyota, Kalle Rovanperä (4e à 55 secondes), Takamoto Katsuta (5e à 1 minute 43) et Sami Pajari (6e à plus de 4 minutes), n’ont plus grand-chose à espérer, hormis les points bonus dimanche.

La dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo peut encore amener des rebondissements. Avec 20 secondes d’avance au général, Sébastien Ogier n’est pas à l’abri d’une remontée de ses concurrents. On annonce un col de Turini très verglacé et le choix des pneus s’avère compliqué. Elfyn Evans (Toyota), quatre fois vice-champion du monde ces cinq dernières années, et Adrien Fourmaux, le petit nouveau de chez Hyundai entretiennent le suspense jusqu’au départ de cette ultime spéciale. Sébastien Ogier  tient bon, il a parfaitement géré, tout au long de ces 17,9 km, les 18.2 secondes d’avance qu’il avait au départ de cette ES18, dans sa Toyota Yaris du Gazoo Racing, il remporte dimanche son 10e « Monte-Carl’ », dont neuf en WRC (et un en IRC, en 2009). C’est sa 62e victoire en Mondial des rallyes. Elfyn Evans conserve sa 2e place, une bonne opération pour le Championnat du monde. Adrien Fourmaux a tout essayé, mais il n’a pas pu remporter la première victoire de sa carrière en WRC, après cinq podiums chez M-Sport Ford l’an dernier, il monte sur la 3e marche du  podium, et fait une entrée remarquée chez son nouveau employeur, Hyundai.

 En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont aussi été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021. Il remporte la catégorie WRC2 pour la troisième fois à Monte-Carlo, dans sa Citroën C3 de l’écurie PH Sport, devant Eric Camilli (Hyundai) et Léo Rossel (C3), son petit frère. Quant à Sarah Rumeau, engagée en WRC2 avec le soutien de la Fédération française du sport automobile (FFSA), elle prend une très honorable 19e place du classement général, sur 68 partants.

Nous avons assisté à un Rallye Monte-Carlo qui restera dans les mémoires, un parcours sélectif, du froid, de la glace et  un succès populaire au rendez-vous.

Photos Michel MORILLON

TOUR AURO 2024, CAP à L’OUEST.

TOUR AURO 2024, CAP à L’OUEST.

Le Tour Auto a de nouveau mis le cap sur l’Atlantique et a retrouvé l’une de ses destinations préférées, à savoir Biarritz, qui avait déjà été la ville d’arrivée de nombreuses éditions, la dernière remontant à 2017. Après la journée des vérifications et l’exposition des voitures les dimanche 21 et lundi 22 avril au Hall 6 du Paris Expo Porte de Versailles, les pilotes et co-pilotes ont pris la route d’un itinéraire de 2 000 km pour rejoindre l’élégante ville balnéaire de la côte basque. Petits et grands ont pu se rendre sur le Parc Fermé qui a pris place à la Cité de l’Océan pour la dernière journée d’exposition des voitures.

PARIS EXPO – PORTE DE VERSAILLES
Retour cette année pour les vérifications administratives et techniques à Paris Expo – Porte de Versailles, ouvertes exceptionnellement au public le dimanche après-midi (à partir de 14h) ainsi que le lundi 22 avril de 10h à 17h. L’occasion pour chacun d’admirer le musée éphémère formé par les superbes voitures engagées pour cette 33ème édition !

PARIS – TOURS, LA GRANGE DE MESLAY
La caravane du Tour Auto a quitté la Porte de Versailles pour rejoindre l’Autodrome UTAC Linas-Montlhéry où le départ officiel du rallye a été donné. Les concurrents ont pris la direction du circuit du Mans – Bugatti pour la première épreuve sur circuit de la semaine. Pour clôturer cette première étape, les concurrents se sont dirigés vers Tours, plus précisément à la Grange de Meslay.

TOURS ­­- LIMOGES
Au lendemain de la première étape d’échauffement, les concurrents ont quitté la Grange de Meslay pour rejoindre Limoges. Environ 400 kilomètres attendaient les pilotes lors de cette deuxième journée. Le roadbook les a conduits au circuit du Val de Vienne. Connu pour son tracé fluide et rapide, ce circuit sinueux et sélectif a mis à l’épreuve les concurrents qui se sont confrontés lors de courses en peloton. Ensuite, direction Limoges ! Et c’était toujours avec plaisir que le Tour Auto a fait étape dans la capitale de la porcelaine où un très nombreux public est toujours venu, comme en 2022, lui rendre visite.

LIMOGES – CARCASSONNE
Ce troisième jour de rallye a été l’étape la plus longue de la semaine, avec plus de 500 km à travers les paysages du Languedoc. Et c’est à Carcassonne et sa citadelle médiévale, La Cité, entourée d’une double enceinte défendue par de nombreuses tours de guet, que l’étape a pris fin. Le pied de la Porte Narbonnaise, porte d’entrée principale de ce joyau médiéval, a accueilli le parc Fermé, pour le plaisir des concurrents et celui des passionnés automobiles venus les accueillir.

CARCASSONNE – PAU
Ce troisième jour de rallye a été l’étape la plus longue de la semaine, avec plus de 500 km à travers les paysages du Languedoc. Et c’est à Carcassonne et sa citadelle médiévale, La Cité, entourée d’une double enceinte défendue par de nombreuses tours de guet, que l’étape a pris fin. Le pied de la Porte Narbonnaise, porte d’entrée principale de ce joyau médiéval, a accueilli le parc Fermé, pour le plaisir des concurrents et celui des passionnés automobiles venus les accueillir.

PAU – BIARRITZ
Pour la dernière journée du Tour Auto 2024, les concurrents se sont dirigés vers le Circuit Européen de Pau-Arnos avant de reprendre la route pour la Côte Basque et sa ville phare, Biarritz, qui a clôturé cette 33ème édition du Tour Auto. C’est à la Cité de l’Océan que les vaillants équipages et leurs montures ont passé l’arche d’arrivée avant un repos bien mérité.

RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES, Victoire pour  Yoann Bonato, Citroën C3 Rally2

RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES, Victoire pour Yoann Bonato, Citroën C3 Rally2

Un mois après un « Touquet » spectaculaire, le CFR se dirige au Rallye RhôneCharbonnières pour son deuxième rendez-vous de la saison. C’est à nouveau un plateau très intéressant, fort de 124 concurrents, qui battra le fer dans les Monts du Lyonnais et du Beaujolais. Léo Rossel s’élancera, pour la première fois, en chef de file devant 21 autres voitures dans la catégorie Rally2, 18 RGT ou encore 4 GT+ . LeTrophée Alpine Elf Rallye effectuera sa rentrée.

Des tendances à confirmer : Brillant vainqueur au Touquet, Léo Rossel retrouvera les mêmes  adversaires au ‘Charbo’ : Yoann Bonato, Anthony Fotia, Hugo Margaillan, Jean-Baptiste Franceschi, Eric Camilli ou encore quelques voitures engagées dans le Championnat Deux Roues Motrices qui auront certainement aussi leur mot à

dire pour le classement général avec le trio infernal : Raphaël Astier, vainqueur sur la Côte d’Opale, Cédric Robert et Quentin Gilbert. A noter que le team 2B Autosport et Gwen Lagrue, fera rouler la toute première Porsche au carburant 100% synthétique.

En signant une 4ème victoire au ‘Charbo’, leur 34ème en ‘CFR’, les quintuples Champions de France égalent le record détenu jusqu’à lors par Dany Snobeck et David Salanon. ​Yoann Bonato et Benjamin Boulloud ont réussiune fois de plus un parcours sans faute, menant ce 76ème Rallye Rhône-Charbonnières de bout en bout. Derrière le duo des 2 Alpes, la bataille était intense pour finalement voir Eric Camilli – Thibault de la Haye et Hugo Margaillan – Corentin Silvestre compléter ce podium.

Derrière eux, le suspens a été intense tout au long des deux étapes. Après les sorties de route de leurs premiers poursuivants, Léo Rossel et Guillaume Mercoiret dans l’ES6, puis d’Anthony Fotia et William Hanocq dans l’ES7, le duel s’est resserré entre les Huyndai i20 Rally2 d’Eric Camilli-Thibault de la Haye et Hugo

Margaillan-Corentin Silvestre : les deux équipages s’offrent à Charbonnières un premier podium pour la saison 2024. Jean-Baptiste Franceschi et Jules Escartefigue, malgré quelques problèmes techniques dans l’étape 1, classent la première Ford Fiesta Rally2 du Sarrazin Motorsport – Iron Lynx à la 6ème place. Raphaël Astier et Denis Giraudet signent au volant de leur Alpine A110 RGT une très belle 4ème place, mais non sans avoir dû surveiller dans leurs rétroviseurs les ardeurs de Styve Juif et Maxime Biegalke. Le lauréat 2023 du Trophée Michelin Amateurs a brillamment profité de sa dotation ce weekend : un premier rallye en CFR au volant d’une Rally2, conclu par une place dans le Top 5.

Au terme d’un rallye sans faute, orchestré par une parfaite stratégie dans leur choix de pneumatiques – déterminant avec la météo incertaine du weekend – Yoann Bonato et Benjamin Boulloud inscrivent une nouvelle victoire à leur déjà très long palmarès et prennent une large avance en tête du classement général. Ils offrent par la même occasion une 1ère victoire à la nouvelle équipe Trajectus Motorsport emmenée par Benoit Tréluyer, et arriveront à Antibes dans trois semaines au volant de leur Citroën C3 Rally2 flanquée du numéro 1.

CHAMPIONNAT DE FRANCE 2 ROUES MOTRICES  : Le match à trois tant attendu entre les Alpine A110 RGT du trio Astier-Robert-Gilbert a malheureusement été trop vite écourté… Après les sorties de Quentin Gilbert et Christopher Guieu dès l’ES1, puis de Cédric Robert et Mathieu Duval dans l’ES3, Raphaël Astier et Denis Giraudet ont pu s’adjudger un nouveau succès dans le Championnat 2RM, tout en se battant pour décrocher la 4ème place au classement général. Profitant de l’abscence de deux des favoris, Pierre et Martine Roché, suivis de Ludovic Godard et Damien Augustin, ont pu compléter le podium 2RM en arrivant à Charbonnières.

STELLANTIS MOTORSPORT RALLY CUP : Après une arrivée discrète dans la Stellantis Motorsport Rally Cup au Touquet, le double champion du Danemark (2021 et 2023) Jacob Leutenberger Madsen n’a pas tardé à se démarquer. Il s’impose ce weekend à Charbonnières après avoir mené les débats depuis la première spéciale

CLASSEMENT* du 76ème RALLYE RHÔNE-CHARBONNIÈRES :

1. BONATO Yoann – BOULLOUD Benjamin (Citroën C3 Rally2 – Trajectus Motorsport)

2. CAMILLI Eric – DE LA HAYE Thibault (Hyundai i20 Rally2 – Bonneton HDG, + 00:29.5

3. MARGAILLAN Hugo – SILVESTRE Corentin (Hyundai i20 Rally2 – CHL Sport Auto) + 00:43.2

4. ASTIER Raphaël – GIRAUDET Denis (Alpine A110 – CHL Sport Auto) + 02:09.4

5. JUIF Styve – BIEGALKE Maxime (Citroën C3 – PH Sport by Minerva Academy GT2i) + 02:27.3

6. FRANCESCHI Jean-Baptiste – ESCARTEFIGUE Jules (Ford Fiesta Rally2 – Sarrazin) + 03:44.6

7. ROUILLARD Patrick – ZAZURCA Guilhem (Skoda Fabia Evo Rally2) + 05:52.2

8. RAGUES Pierre – PESENTI Julien (Skoda Fabia Rally2) + 05:53.3

9. ROCHE Pierre – ROCHE Martine (Alpine A110 RGT – Team FJ) + 06:11.5

10. MAUFFREY Eric – BLANC Nicolas (Skoda Fabia Evo) + 06:29.

PHOTOS MICHEL MORILLON

PORSCHE SPRINT CHALLENGE 2024 : LA REPRISE À NOGARO !

PORSCHE SPRINT CHALLENGE 2024 : LA REPRISE À NOGARO !

Franck Bélard : une nouvelle équipe, mais une même passion !

Voilà quarante ans que Franck écume les circuits français et européens. Depuis ses premières armes en karting, en passant par sa participation à « un volant », formule de promotion très en vogue à l’époque, puisque la Formule France permettait souvent d‘accéder à la Formule 3, d’où étaient issus de nombreux pilotes de Formule 1 français, Franck Belard termine troisième !

C’est le début de l’ascension avec des participations aux courses de Legend-Car et de RC Cup. Ses qualités de pilote et de metteur au point lui permettent de gravir les échelons et de multiplier les expériences sur circuit, sans oublier des rencontres, comme en 2009 avec le président du Porsche Club Atlantique. Après avoir roulé sur toutes Les machines possibles, l’opportunité s‘est ainsi présentée de rouler sur Porsche, d’abord sur des Cayman Cup, des GT3 coursifiées, des GT4 MR et des GT3 Cup, pour arriver aujourd’hui au volant d’une Porsche 991 GT3 Cup 4L à se battre pour le titre de Champion de France du Porsche Sprint Challenge. Les nombreuses victoires dans ce championnat ont récompensé des années de travail et un rêve d’enfant devenu réalité.

A 57 ans, ce Normand et Girondin d’adoption, jovial et bon vivant, mais sage au moment de prendre le volant, a su faire de sa passion, une activité secondaire en plus de son métier de responsable technique, puisque lorsqu’il n’est pas dans des ateliers, il est sur un circuit à accompagner conducteurs et pilotes dans l’amélioration de leur conduite et de leur pilotage avec sa société GT Driving Expérience. Par ailleurs, il est très impliqué avec le Porsche Club Atlantique depuis quinze ans, pour encadrer les sorties sur circuit et accompagner les membres, pour leur donner les meilleurs conseils.

La conduite d’une Porsche 911 est très particulière, surtout si on veut la mener dans ses derniers retranchements, indispensable pour réaliser des performances sur piste. Une voiture que Franck connait sur le bout des doigts, en course, mais aussi dans l’exercice de son métier d‘instructeur : « Quand on va vite avec une Porsche 911, on va vite avec n’importe qu’elle voiture de course ».

« Pour moi, la course, c’est une vraie passion, c’est ma vie ». D’ailleurs, cette année il prend le départ de sa quarantième saison en tant que pilote ! Et il ne compte pas s‘arrêter là, puisqu’il a de beaux projets dans les cartons, tels que courir avec une Porsche 992 GT3 Cup à l’horizon deux ans, pendant qu’il prépare trois pilotes à la compétition, dont un qui sera son futur binôme, bref, pas le temps de prendre la poussière !

Passionné depuis l’enfance par les belles voitures, la vitesse et la compétition automobile, Franck Bélard a su se construire un palmarès respectable, avec patience, détermination et organisation.

« C’était un rêve de gosse. J’ai toujours été attiré par les voitures, belles de préférence et les Porsche en particulier. Issu d’une famille modeste, je ne pensais pas faire ce que je fais aujourd’hui, le rêve étant depuis, devenu réalité ».

Franck repart donc pour une nouvelle saison, avec de nouvelles ambitions, retrouver le titre qu’il a déjà obtenu en 2015, des secondes places en 2020 et 2022 et de nombreuses victoires. Avec un nouveau team, Racing Performance, basé à Bordeaux, une nouvelle équipe ambitieuse, un nouveau coéquipier, Cédric Ducamin qui découvre la discipline, mais avec une passion toujours intacte, aux côtés de partenaires et sponsors fidèles tous passionnés.

Bien évidemment, Autofocus sera à ses côtés tout au long de la saison pour présenter le team, les pilotes, les courses et communiquer les résultats !

Retrouvez toutes les informations et les résultats sur :

https://www.instagram.com/franckbelard/

www.auto-focus.org

TOUR AUTO 2024 FOCUS SUR LES VOITURES AU DEPART DE CETTE 33ème EDITION

TOUR AUTO 2024 FOCUS SUR LES VOITURES AU DEPART DE CETTE 33ème EDITION

Après une étude minutieuse et approfondie par le Comité de Sélection, la liste définitive de la 33ème édition du Tour Auto 2024 est maintenant officielle ! C’est un plateau exceptionnel de plus de 240 automobiles qui parcourra les plus belles routes de France de Paris à Biarritz du 23 au 27 avril prochains. Les

passionnés et amateurs de voitures historiques pourront admirer des prototypes tels que les Porsche 906, 910, Ferrari 512 M, Jidé 1600, BSH Berlinette et les BMW 3.0L CSL, voitures à l’honneur de cette édition et qui ont

marqué de leur empreinte le Tour de France Automobile des années 1950 à 1970, mais également d’autres pépites mécaniques tout aussi exceptionnelles dont voici un avant-goût…

La Ferrari 250 GTO de 1962  est une des voitures les plus emblématiques et convoitées au monde. Créée pour participer aux courses GT, la 250 GTO est devenue une légende grâce à son design et ses performances exceptionnelles mais également son histoire en compétition. Conçue par l’ingénieur Giotto Bizzarrini, elle est souvent considérée comme l’aboutissement du développement de la série Ferrari 250. La voiture est motorisée par un V12 de 3.0 litres, conçu par Gioacchino Colombo, capable de produire jusqu’à 300 chevaux, ce qui était remarquable pour l’époque. Avec sa carrosserie en aluminium léger, conçu pour l’aérodynamisme et la vitesse, la 250 GTO pouvait atteindre des vitesses supérieures à 280 km/h. Le châssis 4219GT est l’un des 36 exemplaires produits, rendant chaque voiture extrêmement rare et précieuse.
Ces dernières ont dominé les courses GT dans les années 60, remportant de nombreux championnats et se forgeant une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Le design de la 250 GTO, avec ses lignes fluides et son allure agressive fait d’elle un symbole intemporel de la beauté et de la puissance automobile. Sa rareté, son histoire en compétition et sa beauté ont fait de la Ferrari 250 GTO une des voitures les plus recherchées et admirées par les collectionneurs, les passionnés d’automobile et le grand public.

PHOTOS MICHEL MORILLON