par Michel Morillon | Déc 3, 2021 | AUTO, ESSAIS
C’est dans la région d’Aix en Provence que nous avons pu essayer le premier véhicule 100% électrique de la marque CUPRA.
CUPRA propose d’ores et déjà 6 modèles hybrides rechargeables : la CUPRA Leon, la CUPRA Leon Sportstourer et la CUPRA Formentor, qui se déclinent toutes dans deux versions de 204 et 245 ch. Outre ces variantes hybrides rechargeables mais aussi la nouvelle CUPRA Born, la société a déjà annoncé le lancement de la CUPRA Tavascan en 2024, ainsi que d’une citadine électrique en 2025. La CUPRA Born est le premier modèle commercialisé avec un concept de neutralité nette en CO2.
Au premier regard, le design est réussi, fini les formes fades des véhicules électriques, CUPRA Born est une berline qui se démarque avec des petits détails qui attirent le l’oeil, la touche couleur cuivre sur les jantes, la calandre avant ou le logo CUPRA confirment son look résolument sportif. Situés sur la partie inférieure du véhicule, les bas de caisse aérodynamiques et fluides contrastent avec la couleur de la carrosserie. Le design des jantes en alliage comprend des inserts aérodynamiques et des touches de cuivre. Le logo CUPRA en cuivre représente la touche finale du design. A l’arrière le style est naturellement renforcé par un diffuseur couleur carrosserie qui confère un caractère sportif et aérodynamique. Côté coffre, la Born dispose d’une capacité de chargement de 385 litres et d’une prise 12 volts toujours pratique. CUPRA Born est proposée en six coloris, Gris Brume, Gris Quasar, Argent Geyser, Blanc Nevada, Rouge Crépuscule et la couleur exclusive Bleu Aurore.
A l’intérieur l’ambiance est ultra moderne. Toutes les lignes du tableau de bord sont orientées vers le conducteur. Le Digital cockpit de la CUPRA Born symbolise l’approche de la numérisation de l’habitacle. Parfaitement lisible, l’écran offre une plus grande fonctionnalité en permettant au conducteur de visualiser les informations les plus importantes à leurs yeux pour leur voyage.
le Digital cockpit fait un seul bloque avec le volant et le suit en cas de réglage, pour une lisibilité constante. L’écran central 12 pouces avec navigation connectée reprend toutes les fonctions nécessaires au voyage. On trouve en série : Connectivity Box avec chargeur à induction, éclairage d’ambiance multicolore dans les portières, sièges baquets en textile recyclé Seaqual®, volant CUPRA chauffant multifonction, pédalier en aluminium et d’un volant multifonction typé sport.
Parmi les nombreuses aides à la conduite disponibles, on compte : le régulateur de vitesse adaptatif prédictif, le Travel Assist, le Side Assist, l’Exit Warning, la reconnaissance des panneaux de signalisation, l’Emergency Assist ou encore le Pre-Crash Assist. La fonction Travel Assist utilise les informations fournies par l’ACC et le Lane Assist pour maintenir activement le véhicule au centre de la voie, tout en adaptant la vitesse au flux de la circulation le véhicule bénéficie ainsi d’une conduite
assistée quelle que soit sa vitesse.
La CUPRA Born intègre la technologie de groupe motopropulseur la plus avancée : la motorisation 100 % électrique qui anime les roues arrière se décline en 3 puissances : 150ch, 204ch et 230ch sur la finition VZ avec e-Boost. Avec une capacité jusqu’à 58 kWh, la batterie lithium-ion hautes performances offre une autonomie jusqu’à 548 km. La CUPRA Born repose sur la plateforme MEB du Groupe Volkswagen qui a été adaptée spécifiquement par CUPRA au niveau de l’intégration du DCC (15 mm plus bas sur l’essieu avant et 10 mm plus bas sur l’essieu arrière par rapport à la hauteur standard de la plateforme MEB du Groupe Volkswagen).
Notre essai démarre par une portion d’autoroute, la CUPRA Born est confortable, on est bien maintenu notamment en latéral dans les sièges baquet enveloppant de série et la position de conduite est excellente. On dispose quatre modes de conduite, Range, Comfort, Performance et Individual. Dans l’arrière pays aixois nous testons le mode Performance qui permet d’adopter une conduite plus sportive. Le comportement est sans surprise avec un châssis irréprochable et un train avant précis. Pour un modèle 100% électrique, le système de freinage manque de mordant. Il faut activer le mode « B » via le sélecteur de marche pour renforcer la puissance du frein moteur. Les accélérations sont franches (le 0 à 100 km/h est abattu en 7,3 secondes) et la consommation moyenne très raisonnable 20,1 kWh/100 km à l’issue de notre essai. Des résultats très satisfaisants qui montrent que le système de récupération d’énergie au freinage ainsi que le système de gestion thermique embarqué permettent d’optimiser l’autonomie du véhicule. Au niveau de la recharge, la CUPRA Born peut être branchée sur des bornes allant jusqu’à 11 kW en courant alternatif, et jusqu’à 120 kW en courant continu. Il faut environ 8h30 pour recharger le véhicule à 80% sur une Wallbox de 7 kW, et seulement 45 minutes sur une borne rapide allant jusqu’à 100 kW. Il faut en revanche plus d’une vingtaine d’heures pour recharger entièrement la batterie sur une prise secteur à domicile.
La CUPRA Born est produite à l’usine de Zwickau en Allemagne. La voiture est commercialisée depuis le 18 novembre dans sa version V 150 kW (204 ch). En janvier 2022, la version V 110 kW (150 ch) complétera la gamme. Enfin en avril 2022 ce sera le tour des versions VZ 170 kW (230 ch) en 417 km ou 548 km (4 places au lancement).
Le premier véhicule 100% électrique de CUPRA est une bonne surprise. Avec un design agressif et sportif, une qualité de finition irréprochable et un équipement complet, elle tranche avec la concurrence. Son comportement dynamique offre une vraie notion de plaisir au volant. La CUPRA Born est affichée à 40 250 € (hors bonus écologique de 1 000 €). La CUPRA Born est bien née et cette première expérience sur le marché des voitures électriques est convaincante pour la marque.
par Michel Morillon | Oct 31, 2021 | AUTO, ESSAIS
Après le succès du Kia e-Niro, Kia se positionne sur le marché du crossover haut de gamme avec son nouveau EV6 électrique. Kia a mis la barre très haute face à une concurrence très active notamment Tesla. Sortie quelques mois après sa très convaincante cousine Hyundai Ioniq 5, Kia EV6 a sa propre personnalité bien que partageant l’essentiel de leurs solutions techniques. Les deux coréennes sont fondamentalement différentes. Kia EV6 a de l’allure et se fait remarquer.
Kia EV6 est le tout premier modèle électrique de la marque conçu sur sa nouvelle plateforme E-GMP dédiée aux véhicules électriques. Proposé en deux ou quatre roues motrices et offrant jusqu’à 528 kilomètres avec une seule charge. Une recharge ultra-rapide compatible 800V pour passer de 10 à 80% en seulement 18 minutes , soit un surcroît d’autonomie de 100 kilomètres en 4 minutes 30 sec. Un groupe propulseur 100% électrique et zéro émissions associé à une batterie grande autonomie de 77,4 kWh,
Le département design de Kia a réécrit le tiger nose initié par Peter Schrier en le sortant du centre de l
a calandre pour aller le déplacer dans les feux. Kia EV6 est le premier modèle de la nouvelle ère de la marque, il reçoit le nouveau logo. Le nez est plongeant et la signature lumineuse cerclée de LED est dynamique. De profil une ligne converge de l’avant vers l’arrière avec une fluidité qui retient le regard. Les poignées de porte affleurantes donnent presque l’impression de simplicité malgré la complexité du dessin de chaque panneau de carrosserie.
L’arrière est plus surprenant, il faut s’acclimater mais les lignes sont franches et la signature lumineuse très travaillée. La ligne de feu qui traverse la malle très haut se referme vers le bas sur les clignotants à défilement. La trappe de rechargement vient se positionner sur la partie droite juste avant le hayon. On peut l’ouvrir soit avec la clé ou
depuis l’intérieur. Kia EV6 est disponible en 4 finitions : EV6 Air Active, EV6 Air Design, EV6 GT-line et EV6 GT.
A l’intérieur les occupants avant bénéficient d’une planche de bord à l’architecture fluide et minimaliste accentuant une sensation d’espace qui se dégage de l’habitacle. Le poste de conduite se distingue par son double écran incurvé qui regroupe le combiné d’instrumentation (12,3’’) et le système d’infodivertissement (12,3’’). Un vaste casier situé sous la console centrale offre un important espace de rangement. Bon point pour le s
ocle de recharge par induction pour smarphone bien placé sur cette console et pratique pour poser son portable quand on monte dans la véhicule.
Kia EV6 bénéficie, selon la finition, d’un affichage tête-haute en réalité augmentée (AR HUD), qui projette les informations de conduite sur la base du pare-brise dans le champ de vision du conducteur.
Le sélecteur de rapports rotatif (technologie Shift-By-Wire) est à portée de main situé à côté du bouton de démarrage de EV6 sur la console centrale. Le volant deux branches intègre les principales commandes d’aide à la conduite. Les commandes tactiles pour le volant chauffant et les sièges chauffants et ventilés de EV6 sont également sous la main du conducteur très
accessibles. Les sièges avant bénéficient d’une conception allégée, qui contribuent également au confort des passagers. Les places arrière sont certes très spacieuses et chauffantes mais peu confortables pour les personnes de grande taille, il est impossible de glisser ses pieds sous les sièges avant en raison de la hauteur réduite des sièges pour cause de batteries implantées sous l’aut
EV6 offre de série un groupe propulseur 100% électrique et zéro émission associé à une batterie grande autonomie de 77,4 kWh, qui lui permettent d’atteindre une autonomie jusqu’à 528 kilomètres, en 2 roues motrices (consommation d’énergie électrique en cycle mixte de 16,5 kWh/100 km). Kia EV6 offre des capacités de charge de 800V et 400V, sans avoir à utiliser de composants ou d’adaptateurs supplémentaires. Ainsi, il accepte une recharge ultra-rapide en 800V, permettant de recharger sa batterie de 10 à 80% en seulement 18 minutes.
Nous avons pu essayer dans le sud de la France les deux modèles disponibles, Kia EV6 en version propulsion de 229 ch et en version quatre roues motrices de 325 ch.
La version propulsion offre un équilibre de confort et de fermeté grâce à un système d’amortisseur un dit « HDP », qui n’est pas actif, mais un peu plus que passif. Une soupape permet en effet de moduler la courbe d’amortissement selon la qualité du revêtement. La version à transmission intégrale est beaucoup plus ferme en suspension, en conduite normale le véhicule est en propulsion, en cas de nécessité le mode 4×4 entre en fonction avec le système dispositif de commande de découplage DAS (Disconnector Actuator System) afin d’améliorer la motricité du véhicule et sa stabilité de conduite. Le train avant peut être accouplé ou désaccouplé en l’espace de 0,4 seconde. En mode propulsion, ce système permet d’améliorer l’autonomie de 8% environ.
Dans les deux cas, deux ou quatre roues motrices, l’EV6 montre un comportement dynamique et un agrément de conduite séduisant. On peut regretter le manque de visibilité trois quart avant qu’impose le gros montant de pare-brise, suivi par l’imposant rétroviseur extérieur. Décaler ce dernier légèrement vers l’arrière aurait sans doute permis d’améliorer ce point sans pour autant nuire à la vision dans les angles morts, puisque l’auto dispose de l’excellent dispositif de caméras qui s’active en actionnant les clignotants. Signalons l’excellente capacité de remorquage de l’EV6, les deux versions étant homologués pour tracter jusqu’à 1600 kilos.
Durant notre essai, nous avons pu tester une station Ionity et effectuer une recharge de 65 à 82 % en
une dizaine de minutes, avec une puissance de crête de 150 kW.
Les tarifs de Kia EV6 démarrent à 47990€ en Finition Air Active jusqu’à 55790€ en version GT-Line (tarif hors bonus). A noter l’arrivée d’une version plus sportive EV6 GT de 585 ch facturée 66990€ (disponible 2ème semestre 2022).
Nous avons été séduit par Kia EV6 qui affiche de nombreux atouts : son design, son niveau d’équipement, son autonomie. Kia prévoit d’enrichir sa gamme de véhicules électriques de 11 nouveaux BEV d’ici à 2026,
par Michel Morillon | Sep 21, 2021 | AUTO, ESSAIS
Forte de son succès sur le segment des berlines compactes, avec plus de 7 000 000 de véhicules vendus au fil des générations, la marque Peugeot présente la toute nouvelle 308.
Cette troisième génération de 308 monte en gamme pour s’imposer face à la concurrence premium notamment la nouvelle Golf. Afin de marquer d’emblée les esprits, la nouvelle 308 se montre agressive avec sa ligne aux traits saillants, son allure plus basse et sa puissante calandre qui porte le nouveau blason de la marque. L’empattement est allongé de 55 mm et la hauteur diminuée de 20 mm.la nouvelle Peugeot 308 propose des motorisations hybrides rechargeables et thermiques, essence ou Diesel.
Coté design, à l’avant la signature lumineuse en forme de crocs enveloppe une nouvelle calandre
agressive et, évolution technologique, le radar pour les aides à la conduite disparaît derrière le blason (technologie radôme utilisant de l’indium compatible des ondes radar). Les projecteurs avant bénéficient de la technologie LED dés le premier niveau de finition. Sur les niveaux GT/GT Pack, les projecteurs Full LED sont plus fins et deviennent Peugeot Matrix LED Technology, 
A l’arrière, les feux adoptent la technologie full LED affichant les 3 griffes pour une signature lumineuse dynamique et équilibrée. La ligne de fuite du haut de pavillon se termine par un long béquet qui muscle la face arrière de la nouvelle Peugeot 308.
L’intérieur est moderne et spacieux et les remarques sur l’ancien i-Cockpit® ont amené les designers de Peugeot à améliorer la visibilité du nouveau i-Cockpit® qui intègre i-Connect® Advanced, un système d’info-divertissement, intuitif, connecté. Le nouveau volant compact est équipé de commandes intégrées et peut être chauffant. La nouvelle planche de bord se dote d’un écran tactile de 10 pouces fonctionnant
comme un écran de smartphone (possibilité de zoomer, de faire défiler…du bout des doigts). L’interface a été repensée avec la une navigation plus intuitive, les raccourcis de touche numérique appelées i-toggles (à partir du niveau Allure), sont personnalisables, l’ensemble est homogène et ergonomique.
La console centrale regroupe une nouvelle commande compacte pour sélectionner par impulsion les modes de conduite (Electric, Hybrid, Eco, Normal et Sport) selon la motorisation.
L’arche de la console centrale se prolonge jusqu’à un emplacement dédié à la recharge sans fil du
téléphone. Soucieux de l’air l’intérieur, la nouvelle Peugeot 308 est équipée du système AQS (Air Quality System) qui contrôle en permanence la qualité de l’air qui entre dans l’habitacle. Peugeot propose 4 niveaux de finitions : Active Pack, Allure, Allure Pack, GT et GT Pack. L’entrée de gamme est déjà richement dotée avec notamment : aide au stationnement arrière, capteurs de pluie et de luminosité, démarrage mains libres et écran central tactile 10”.
Coté motorisation, la nouvelle 308 se décline pour la première fois en version hybride rechargeable
avec deux puissances au programme : Un HYBRID 225 e-EAT8 / 2 roues motrices / association d’un moteur PureTech de 180 ch (132 kW) et d’un moteur électrique de 81 kW accolé à la boite e-EAT8 et un HYBRID 180 e-EAT8 / 2 roues motrices / association d’un moteur PureTech de 150 ch (110 kW) et d’un moteur électrique de 81 kW accolé à la boite e-EAT8. Pour compléter la gamme Peugeot conserve la proposition 100% thermique essence et diesel avec les moteurs trois cylindres 1.2 PureTech en 110 et 130 ch et le BlueHDi de 130 ch.
Pour notre essai, nous avons choisi les modèles haut de gamme de la marque, la 308 HYBRID 225 e-EAT8 en version berline et break SW et en finition GT.
Nous démarrons notre essai en mode électrique, nous effectuons 53 km sur un parcours mixte autoroute et route sinueuse, ce résultat est assez proche des valeurs annoncées par Peugeot (59 km). A bord l’ambiance est feutrée, en mode thermique le moteur est très silencieux et le confort agréable, les sièges ont une bonne ergonomie avec des réglages électriques 10 voies et deux mémorisations possibles. On aurait aimé une possibilité de réglage du maintien latéral qui reste faible. Les suspensions sont fermes, mais n’entament pas le confort grâce au châssis irréprochable, même sur terrain sinueux et en poussant la 308 dans ses retranchements. Le train avant est précis et la motricité n’est pas prise en défaut même sur terrain humide, en mode sport on observe un léger sous- virage dans les secteurs sinueux. La transmission EAT8 est bien étagée et les rapports passent sans à-coup. L’ensemble est homogène, la conduite est légère et la douceur de
fonctionnement un véritable atout. Avec la batterie vide, nous avons consommé 6,5 l/100 km sur notre parcours mixte.
Les tarifs démarrent à 24800 € pour la version PureTech 110 cv BVM6 finition Active Pack jusqu’à 44900 € pour la version HYBRID 225 e-EAT8 en finition GT Pack. Pour notre modèle d’essai il faut débourser 43300 € et ajouter 1100 € pour l’option toit ouvrant. Ce modèle bénéficie du bonus écologique de 1000 €. Le lancement de la nouvelle 308 berline est prévu début octobre.
Nous avons également essayé la version 308 SW HYBRID 225 e-EAT8 qui est en tous points
identique à la berline au niveau équipements, et motorisations. Avec 27 cm de plus que la berline, (soit 4,64 m de long), cette 308 SW se démarque par son look typé break de chasse, le toit se prolonge tout comme l’empattement, étiré de 5,7 cm (soit 2,73 m). La capacité du coffre passe de 412 l pour la berline à 548 l pour notre version hybride dont la batterie prend un peu de place sous le plancher. Le porte-à-faux arrière est rallongé de 21 cm par rapport à la berline, permettant une synthèse arrière entre un bouclier signant le nouveau design et un coffre
profond et logeable. Son Cx de 0,277 est optimisé pour un gain en émission de CO2 et en consommation de carburant. Le comportement routier est très proche de la berline, un train avant précis associé à un châssis qui fait référence dans ce segment. Peugeot a raffermi les ressorts arrière pour compenser les effets des lourds chargements, cela n’a pas d’impact sur le confort et permet au train arrière de garder sa ligne même sur les forts changements d’appui. Notre véhicule
en finition GT est équipé de jantes 18 pouces et d’un hayon électrique. Concernant les tarifs il faut rajouter 1000 € aux tarifs de la berline 308 pour toute la gamme. Le lancement de la 308 SW est prévue début janvier 2022.
La volonté de Peugeot d’élargir sa clientèle sur ce segment C passe par un montée en gamme de son modèle phare la 308. L’exercice est réussi en tout point cette nouvelle 308 n’a rien à envier aux modèles premium notamment Allemand. Cette nouvelle 308 est homogène et associe une ligne dynamique, un équipement haut de gamme, un grand choix de motorisation et un confort avant et arrière irréprochable. Les versions HYBRID 225 e-EAT8 que nous avons essayées sont bien nées et nous ont procuré un véritable plaisir de conduite.
par Michel Morillon | Sep 10, 2021 | AUTO, ESSAIS
Lancé en 2017, le C3 Aircross est le tout premier SUV urbain présenté par Citroën. À l’époque, c’est une nouveauté sur ce marché du petit SUV avec ses 4,16 m de long et son équipement complet.
Près de trois ans après son lancement, le Citroën C3 Aircross passe par la case restyling pour rester compétitif face à une concurrence beaucoup plus vive notamment le cousin Peugeot 2008, Renault Captur ou autres Hyundai ou de Volkswagen.
Coté design, on trouve une évolution dans la face avant, des lignes plus anguleuses, nouvelle identité visuelle de la marque, remplacent les rondeurs de l’ancienne version. Le C3 Aircross change d’apparence en devenant plus viril. On trouve également des nouveautés au niveau du cockpit, un meilleur confort avec des sièges « Advanced Comfort » Ils profitent d’un nouveau style, et d’une mousse à haute densité, moelleuse sur leur partie supérieure (+ 15 mm d’épaisseur), tandis qu’à cœur, elle est plus dure. Coté équipements, on trouve un écran multimédia de 9 pouces pour les versions avec navigation et de 7 pouces pour les autres et pour le fun de nouveaux décors intérieurs et extérieurs. On peut choisir la couleur via les Packs Color blanc, bleu ou rouge orangé anodisé.
Dans le modèle que nous avons essayé en finition Shine Pack, l’instrumentation est complète, climatisation automatique, compteur affichage tête haute, ouverture main libre, freinage automatique d’urgence, banquette arrière coulissante de 15 cm (une option à 300€ pour les finitions inférieures) qui fait passer le volume du coffre de 410 litres à 520 litres.
Aucun changement coté motorisation, en essence on retrouve le PureTech décliné en 110 et 130 ch. Le plus puissant est équipé d’office de la boîte automatique EAT à 6 rapports. Côté diesel, il y a le BlueHDi de 110 ch avec boîte manuelle 6 rapports et le BlueHDi de 120 ch avec l’EAT 6 rapports.
Pour notre essai, nous avons choisi le modèle haut de gamme essence à savoir le PureTech 130 ch associé à la boîte de vitesses EAT 6 rapports. On constate aux premiers tours de roues que le PureTech 130 ch est assez bruyant en phase d’accélération mais il montre une belle tonicité et les accélérations sont franches, bien secondé par un bon étagement de la boite auto EAT6. Sur notre circuit mixte, le C3 Aircross se montre moins à l’aire dés que le parcours est tourmenté, le SUV se montre en effet moins agile, il est sensible au roulis en entrée de courbe et la direction devient moins précise. Le freinage est efficace même à forte sollicitation dans les gorges de l’Ardèche. Le C3 Aircross est confortable, la
sensation de moelleux est renforcée avec l’introduction des sièges Advanced Comfort à mousse spéciale. Avec sa motorisation PureTech 130 cv, le C3 Aircross est performant et agréable à conduire mais assez gourmand. Nous avons eu du mal à baisser la consommation en dessous des 7 litres au 100 km mais nous étions sur un parcours d’essai ou les relances sont particulièrement fréquentes. La consommation moyenne de notre essai est de 7,6 litres au100 km.
Les tarifs du C3 Aircross démarrent à 18850€ pour la version essence Purtech 110 cv BV6 jusqu’à 28650€ pour la version BlueHDi 120 cv Shine Pack EAT6. Notre C3 Aircross PureTech 130 cv Shine Pack est facturée 27200€ avec un malus de 230€.
Le nouveau C3 Aircross est un bon compromis pour associer un look viril, un grand choix de motorisations, une présentation intérieure soignée et la qualité du confort chère à Citroën. Avec ses tarifs attractifs le C3 Aircross devrait conserver une bonne place sur un marché des SUV urbains très concurrentiel.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Juin 24, 2021 | AUTO, ESSAIS

Le SUV Peugeot 3008 est un leader sur le marché des SUV Compacts
avec plus de 800 000 véhicules produits depuis son lancement en 2016. Pour garder son leadership, Peugeot amène de nombreuses nouveautés sur ce modèle emblématique de la marque.
Les évolutions sont d’abord stylistiques mais surtout techniques avec l’arrivée de deux modèles hybride rechargeables.
Côté style, on remarque immédiatement la cohérence de la face avant du véhicule avec cette calandre sans cadre très
design. On trouve également la signature Peugeot avec l’apparition des “crocs” à LED sous les projecteurs avant plus agressifs grâce aux sabres lumineux qui se dotent de la technologie LED dès l’entrée de gamme (Full LED pour les finitions haut de gamme ).
A l’arrière les feux affichant les griffes en 3D pour une signature lumineuse incisive,
sont harmonisés pour faire le lien avec le bandeau noir du hayon, les clignotants sont à défilement pour un effet plus premium.
A bord, Le dessin de l’habitacle reste original avec l’ écran central tactile d’une dimension de 10 pouces qui s’accompagne d’une série de sept touches piano – les « toggles switches » permettant un accès direct et permanent aux principales fonctions de confort : radio, climatisation, navigation 3D connectée avec commande vocale, paramètres véhicule, téléphone, applications mobiles et feux de détresse. Les versions Hybrides rechargeables ont une touche spécifique permettant l’accès au menu
des fonctions électriques.
On retrouve également le « i-cockpit » cher à Peugeot, composé du petit volant et du combiné numérique de 12,3 pouces configurable et de série sur tous les modèles. Au niveau de la console centrale, toutes les motorisations thermiques équipées de boites de vitesses automatiques sont maintenant dotés en série du sélecteur de modes de conduite permettant de choisir entre Normal, Sport et Eco.
Pour les versions à motorisations Hybrides rechargeables, le sélecteur de modes de conduite permet de basculer entres les modes Electric (par défaut au démarrage) Hybrid, Sport, 4WD (uniquement HYBRID4 300).
Mention spéciale pour les assises très confortables, les sièges qu’ils soient en cuir intégral ou en TEP-Alcantara sur les versions les plus haut de gamme (GT, GT Pack) offrent un dessin sportif, une assise suffisamment ferme et un bon maintien latéral.
Peugeot propose 3 niveaux de finition: Active, Allure, GT, chacun d’entre eux peut être complété par un niveau intermédiaire baptisé « Pack ».
Nous avons essayé la version HYBRID 4 300 e-EAT8, c’est la combinaison d’une motorisation PureTech de 200ch (ou 147kW) et deux moteurs électriques, un à l’avant couplé à la boite e-EAT8 développant 110ch (ou 81kW) et le second positionné sur le train arrière développant 112ch (ou 83kW).
Ce véhicule est en finition GT et donc doté de tout l’équipement dernière génération, une climatisation automatique bi-zone, des projecteurs full LED avec fonction éclairage des intersections par les antibrouillards, l’aide au stationnement avant et arrière avec caméra de recul et vision 360°, la surveillance de véhicule dans l’angle mort, l’aide active au maintien dans la voie de circulation, les feux de route automatiques, le régulateur/limiteur de vitesse, le freinage d’urgence auto avec alerte de distance, la navigation 3D connectée avec reconnaissance vocale, les rétroviseurs rabattables avec éclairage d’accueil à LED (qui dessine le logo Peugeot au sol…), le diffuseur de parfum, les jantes de 18 pouces diamantées, le pédalier alu, etc.
Dés les premiers tours de roue la sérénité est de mise, la position de conduite est agréable et les sièges ont un bon maintien. Par défaut on démarre en mode Electric, mais on peut sélectionner les modes Hybride, Sport, ou 4WD selon son trajet. En conduite normal et sur notre parcours on perd vite l’assistance électrique, à chaque accélération c’est le moteur thermique qui prend le relais, on veut profiter des 300 ch de notre 3008. Les aides à la conduite sont bien calibrées notamment le suivi de trajectoire tout en douceur sans qu’on ne touche le volant. Les batteries conservent toujours un matelas d’énergie permettant d’assurer toutes les fonctions électriques du véhicule, y compris l’activation des roues arrière pour le mode 4X4.
L’ensemble est très homogène, du chassie aux suspensions et au confort, c’est un équilibre parfait. Cette version hybride rechargeable est très réussi mais attention au tarif qui s’envole, de 45100 à 55400€. Notre véhicule d’essai s’affiche à 53300€. Le 3008 hybride existe également en deux roues motrices 225ch à partir de 43 800 € en finition Allure. Ces véhicules bénéficient d’un bonus écologique de 2000€.
Michel MORILLON