par François Vincent | Oct 21, 2024 | AUTO, ESSAIS
Expression par excellence du design scandinave, avec des lignes épurées et une expression audacieuse et discrète, Volvo a su se renouveler et sa maison mère chinoise, laisser les mains libres aux scandinaves pour travailler les futurs modèles à l’image de l’histoire riche de Volvo depuis sa création en Suède, en 1927 et du premier modèle de son histoire, la ÔV4.
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Depuis 2010, date à laquelle le groupe chinois Geely est devenu propriétaire de Volvo, les résultats de la marque n’ont jamais été aussi importants, tant en termes de pénétration du marché français et européen que du nombre de véhicules produits, .
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Aujourd’hui, forte de 9 modèles, disposés sur 4 segments – SUV, Crossover, Berline, Break – Volvo s’est positionnée sur 3 technologies différentes : le 100% électrique, la motorisation Hybride et micro-hybride. Volvo s’est engagée dans un développement unique sur le marché des véhicules électriques, pour ne proposer que ce type de véhicules électriques ou hybrid rechargeables d’ici 2030. La feuille de route se poursuit donc à pas accéléré et le dernier né de la gamme, vaisseau amiral de la marque, le EX90, ne trahit pas l’esprit de Thor. En attendant sa version berline, l’ES90.
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Lancée en 2002, la première génération du XC90 a été dès le début un succès sur le segment des SUV Premium, avec 15 500 livraisons.
Puis la 2ème génération confirma ce succès à partir de 2015 avec plus de 17 000 livraisons. Vint la 3èmegénération du XC90 lancée en septembre 2024 complétée dès le mois de novembre par la version 100% électrique de ce superbe paquebot, le EX90, objet de notre essai de ce jour, organisé sur l’ile d’Oléron dans un cadre bien agréable.
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L’EX90 est le 1er SUV 7 places électrique Premium de la marque.
Une nouvelle identité, un nouveau code stylistique, une expérience de conduite simplifiée, des systèmes de sécurité de pointe (au point que Volvo affiche 0 collision avec ses prochains modèles… !), grâce au numérique et à l’intelligence des logiciels
Plus long de 9 cm par rapport au XC90, ce EX90 (5,04 m de long contre 4,95 m) se montre logiquement très généreux en termes de volume intérieur. Même les petites places du troisième rang peuvent accueillir des adultes de taille moyenne, à la condition que les passagers du second rang n’aient pas trop pris leurs aises et aient avancé leurs sièges. Car la banquette est fractionnable et coulissante en trois parties, ce qui permettra aussi de maximiser l’espace au second rang s’il n’y a pas plus de cinq passagers. Les sièges du troisième rang peuvent d’ailleurs être rabattus et remis en place électriquement, par la simple pression d’une touche située à l’entrée du coffre.
Le volume de coffre figure parmi les plus importantes, jusqu’à 1316 l sous cache bagages, et 324 l quand même en version 7 places… Auquel on peut ajouter un coffre à l’avant de 46 l.
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Côté style, ce EX90 ne cherche pas vraiment à cacher sa parenté avec la lignée XC90. Il arbore un profil très similaire à celui de son prédécesseur et au final assez classique pour le segment. Heureusement, quelques détails marquent sa différence et lui offrent une touche très moderne. Vu de l’arrière, on remarque les feux en U reliés par un bandeau noir laqué, ce qui lui donne un faux air de Range Rover. Ces feux se voient complétés par des éléments verticaux qui entourent la lunette arrière et rappellent pour le coup le XC90. A l’avant, ce sont la calandre pleine et les inédites optiques en forme de T qui permettent de reconnaître immédiatement ce nouveau modèle. Des optiques qui offrent d’ailleurs un spectacle singulier, lorsque les deux barres de LEDs horizontales des feux de jour s’écartent, pour faire place aux projecteurs des feux de croisement et de route.
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Une base solide !
Installée sur la nouvelle plateforme Scalable développée et fabriquée par Volvo spécialement pour cette version électrique qui accueille la batterie
Le nouveau EX90 est équipé de nombreuses technologies associées à cette plateforme :
- Amortissement piloté avec la technologie
- Suspension avant à double triangulation
- Suspension arrière à bras intégrée
- Disques de frein de 20“
- Roues plus larges à l’arrière qu’à l’avant
- Essieu avant et arrière en aluminium
- Suspension pneumatique active (en option)
- Une offre de batterie complète.
Justement, parlons batteries…
Et oui, n’oubliez pas que cette magnifique voiture est uniquement disponible en 100% électrique, avec 2 batteries proposées : 104 kWh et 111 kWh. Une puissance en charge de 250 kW pour des puissances allant de 279 ch pour la version Single, 408 ch pour la version Twin et jusqu’à 517 ch sur la version Twin Performance, uniquement disponible en 4 toues motrices.
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Des motorisations permettant d’avoir des autonomies jusqu’à 619 km (610 km pour la version Single).
Et des capacités de recharge optimisées, de 406 km à 432 km en seulement 30 mn de charge. La particularité de ces batteries consiste en la mise en œuvre d’un passeport pour chacun d’elles, assurant ainsi la traçabilité et la transparence des matériaux utilisés. Grâce à un simple QR Code positionné sur la voiture.
Et comme Volvo ne lésine pas, les batteries sont garanties 8 ans ou 160 000 km, et la garantie constructeur est portée à 3 ans ou 100 000 km
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La Volvo EX90 est ultra équipée et disponible… en 8 coloris.
Cotés équipements, fidèle à ses valeurs, la marque propose des solutions d’exception :
Système de compréhension du conducteur, régulateur de vitesse adaptatif, le LIDAR (cf l’encadré spécial), un grand écran central flottant de 14,5“, phares LED HD à technologie Pixel avec la fameuse signature du marteau de Thor, sièges chauffants à l’avant, pompe à chaleur, toit panoramique, vitres surteintées, caméra 360°, suspension pneumatique active, système audio Bowers & Wilkins, purificateur d’air, éclairage haut de gamme à l’intérieur, affichage tête haute, support lombaire avant… Rien ne manque ! Selon les 3 finitions disponibles, Start, Plus et le graal, Ultra, qui intègre quelques-uns de ces équipements les plus performants, en configuration 6 ou 7 places. Un dernier détail avec les poignées de portes affleurantes.
A bord du nouveau SUV
Si le modèle actuel, version hybride, restera au catalogue encore quelques années, afin de satisfaire les clients qui ne seraient pas encore prêts à franchir le pas de l’électrique, l’EX90 est appelé à s’imposer rapidement dans la gamme et auprès d’une clientèle premium, relativement aisée et sensible à la transition énergétique.
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UN INTÉRIEUR ÉPURÉ : TROP ?
L’habitacle apparaît ainsi particulièrement épuré et nettement plus moderne que celui du XC90. Néanmoins, question sécurité, on peut s’interroger du tout digitale… En effet, la grande majorité des actions, même les plus essentielles comme la climatisation, jusqu’à l’ouverture de la boîte à gants… nécessitent de passer par cet écran géant. Le conducteur doit alors détourner son attention le temps d’actionner une touche ou une molette physique. On doit pouvoir s’habituer à l’usage, mais il va falloir aquérir les réflexe d’un pilote de ligne pour tout organiser !
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AU VOLANT DE L’EX90
Que dire du confort douillet, du silence presque parfait, de la sensation de puissance dans un gant de velours de cette voiture de plus de 2 tonnes…
Effectivement, un temps d’adaptation est nécessaire pour prendre ses marques une fois installée aux commandes. Réglages depuis l’écran des différentes fonctions de base, action ! Le Drive est actionné et la masse se met en route en douceur. Mais donne une véritable impression de puissance.
Et la route s’enchaine, dans le confort royal et en toute sureté grâce aux nombreuses caméras et capteurs installés partout sur la voiture, dedans, dehors… et aux multiples technologies embarquées, dont la liste est longue. On retrouve la patte Volvo ! Une patte que j’adore pour la pratiquer chaque jour depuis 10 ans.
Un bonheur qui peut paraitre élevé, mais parfaitement en phase avec les qualités de cette voiture super équipée, dotée d’une super technologie et traitée comme doit l’être un véhicule Premium. Aucun doute, le Volvo EX90 fait partie de cette catégorie haut de gamme, offrant 7 places, en 100% électrique.
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Cette technologie à laquelle il faudra s’habituer… ou pas, mais Volvo est prêt, et si c’est à bord d’une Volvo, pourquoi pas ?
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Disponible à partir de 89 500 € pour la version Single d’entrée de gamme Start, jusqu’à 110 400 € dans sa version Ultra – Twin Performances, le Volvo EX90 fera son entrée sur le marché français dès ce mois de novembre. Et si les commandes avaient été stoppées momentanément, les ventes ont repris de plus belles. Les carnets de commande sont déjà bien remplis, preuve de l’engouement d’une certaine clientèle pour un tel véhicule.
LE LIDAR… OBJET NON IDENTIFIÉ ?
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L’élément qui interpelle le plus lorsqu’on observe ce EX90 demeure le bloc situé sur le haut du pare-brise. Il s’agit en fait du Lidar, radar particulièrement sophistiqué qui devrait permettre au véhicule de rouler de manière totalement autonome, le jour où toutes les conditions seront réunies pour le permettre. Pour Volvo, cette avance dans le domaine de la conduite autonome se justifie par le gain en sécurité que cette technologie permettra, que ce soit pour les occupants de ses véhicules comme pour les autres usagers de la route.
par François Vincent | Oct 6, 2024 | AUTO, ESSAIS, Non classé
L’industrie automobile européenne est confrontée à de nombreux défis qui ont poussé les principaux constructeurs, dont Volkswagen, (mais aussi Mercedes-Benz, BMW, Aston Martin et Stellantis pour ne citer qu’eux), à revoir leurs prévisions financières à la baisse.
D’autre part, ce qui est peut-être lié, on constate une baisse des ventes de Véhicules Électriques sur lesquels les industriels ont énormément investi.
A commencer par le groupe Volkswagen, qui a développé des gammes électriques sur l’ensemble de ses marques, entre Volkswagen, Audi, Seat, Cupra ou Skoda.
Pour autant, le segment des VE reste particulièrement dynamique avec chaque mois (si ce n’est chaque semaine !) l’arrivée d’un nouveau modèle au sein de toutes les marques. Qui ont investies (souvent par obligation) ce nouveau marché.
On constatera d’ailleurs dès la semaine prochaine au Mondial de Paris cet engouement qui n’en finit pas et l’arrivée des constructeurs chinois, qui seront nombreux à Paris, démontre la course que se livrent les constructeurs mondiaux pour se positionner sur ce secteur qui, pour rappel, sera l’unique motorisation à produire, dès 2035, sur le marché européen. Il reste 10 ans… A la fois long et court. L’avenir nous dira si oui ou non le monde de l’automobile en Europe sera majoritairement électrique ou pas.
VOLKSWAGEN LEADER DU MARCHÉ VE
En se concentrant sur la marque de ce jour Volkswagen, nous ne pouvons que constater une présence avec des véhicules électriques, des véhicules hybrides, des motorisation PHEV, sur chaque segment avec des résultats particulièrement représentatifs.
En effet, VW occupe une part de marché non négligeable, au-delà même de leur prévision, atteignant ainsi au 30 septembre 6,8%, avec 85 600 immatriculations, et l’objectif 2024 de 120 000 commandes et une part de marché de 7%.
A travers leur gamme ID, Volkswagen s’est ainsi positionnée sur quasiment tous les segments porteurs : en attendant ID 2 – appelée à s’inscrire sur le segment des petites citadines – l’ID 3 30 000 kms, sur des durées de 24 ou 36 mois, proposés à 189 € par mois !récemment restylée à laquelle une version GTX s’est ajoutée, le SUV ID 4 , le SUV coupé très classe, ID5, et dernièrement ID 7 la routière par excellence bénéficiant d’une autonomie de 700 km, complètent l’offre de la marque allemande sur ce marché. Avec des arguments forts, entre habitabilité des modèles, équipements innovants, gamme GTX plus dynamique, des châssis et des assistances et performances qui en font des références sur leur marché.
Et l’arrivée de l’ID7 Tourer, soit la version break de la grosse berline, ne peut que faire encore progresser la marque sur ce marché, parfaitement complété par mon chouchou, l’ID Buzz, cette fois en version rallongée pour accueillir 6 et 7 places.
La revue de détail, c’est maintenant !
L’ID7 EN 4 VISIONS !
Lancée en 2023, la berline ID7 est le vaisseau amiral de la gamme affichant de belles performances et un confort et des équipements de hautes volée.
Disponible aujourd’hui en 4 versions, avec l’arrivée de la version break, baptisée plus joliment Tourer, dupliqué en version 4 roues motrices GTX. Que l’on retrouve aussi sur la gamme berline.
VOLKSWAGEN ID7 TOURER
Ce break a une belle allure, avec sa ligne coupée grâce à sa fuite de toit argentée, privilégiant l’aérodynamique. Un soin particulier est porté sur les finitions, telles la signature lumineuse avant et arrière intégrant le logo éclairé, les barres de toit noires et un spoiler arrière favorisant le flux aérodynamique.
Belle et imposante auto, même si les dimensions restent contenues à celle de la berline, si ce n’est le volume de coffre qui augmente de 73 l et jusqu’à 128 l sièges abaissés, soit 1 714 l disponibles et jusqu’à 1,95 m de longueur de chargement.
A l’intérieur, outre un excellent confort et un maintien parfait, rien ne manque. Affichage tête haute, console centrale avec accoudoirs intégré, écran 15“ avec une barre supérieure pour les favoris qui vous permet de tout gérer depuis ce tableau, grâce aux touches tactiles rétroéclairées : bref un infotainement complet et un software 4.0 pour tout gérer d’un doigt. Ventilation gérée, tableau de bord soft touch et un éclairage ambiant jusqu’à 30 couleurs.
Au volant, une fois installé dans les excellents sièges ventilés et massants, réalisés en matériaux durables, la conduite est agréable et facilitée pour l’ensemble des assistances techniques très complètes, qui équipe la voiture.
On appréciera le toit panoramique en verre intelligent, s’opacifiants électriquement, selon vos souhaits et la saison
Groupe motopropulseur
Côté “mécanique“, nous retrouvons les deux moteurs entièrement nouveaux, aux performances optimisées dont le groupe de 286 ch affichant un couple de 545 Nm. Permettant ainsi à l’ID7 de parcourir plus de 680 km avec une charge, pour la version PRO S de 86 kWh et “seulement“ 600 km en version 77 kWh. Bénéficiant d’une charge rapide, 286 km en 10 mn et jusqu’à 80% en 26 mn.
ID7 Tourer GTX
Modèle au sommet de la gamme, la version GTX est la plus aboutie. Par sa ligne et ses équipements spécifiques : jantes 20“, diffuseur, jupes et calandre avant dédiées, volant et audio, sièges ErgoActive Premium, tableau de bord avec surpiqures rouges… Le nec plus ultra pour ce modèle qui offre des finitions particulières, à commencer par sa motorisation 340 ch, son autonomie de 574 km, son châssis dynamique de série, ses suspensions progressives sport…
Prix et finitions de l’ID7 Tourer
3 finitions et 3 motorisations disponibles sur ce modèle, dont les prix s’échelonnent de
58 990 € (version 77 kWh) jusqu’à 75 000 ô pour la finition GTX.
Je ne vais pas me répéter, mais si, un jour, sait-on jamais, j’optais pour rouler électrique, aucun doute, ce serait en ID BUZZ.
Idéal que ce soit pour travailler, pour avoir l’esprit écologique, pour transporter sa famille et pratiquer ses loisirs ! De l’espace, du confort, de l’autonomie et… une GUEULE !
Si nous vous avons déjà présenté ce modèle en version 5 places, si il existe en version Cargo pour les professionnels, si il est décliné en différentes finitions, il s’agit aujourd’hui de vous présenter la version rallongée, capable de transporter sereinement 6 ou 7 passagers.
l’ID BUZZ connait un vrai succès de vente : + 92% de ventes en 2024 par rapport à 2023 !
Ce dernier modèle bénéficie d’une habitabilité record et toujours de son look modernisé qui rappelle le fameux combi des années 60.
L’ID BUZZ 6/7 PLACES
Avec toujours cette peinture bicolore, un empattement rallongé de 25 cm tout en conservant un porte à faux très court et un logo plus grand à l’avant et à l’arrière. Histoire de bien l’identifier… ! Une modularité record grâce à ses dimensions, 1,98 m de large pour 4,96 m de long et 1,90 m de hauteur.
Comme sur l’ID7, on retrouve l’affichage tête haute, de nouvelles commandes au volant et un bel écran de 12,9“ dans le poste de conduite.
Ce nouvel ID Buzz Est disponible en version 6 en option ou 7 places de série selon le besoin de configuration. Bénéficiant ainsi d’un volume de chargement record, jusqu’à 2 469 l et 2,48 m en longueur !
Côté équipement rien n’a été oublié, des sièges chauffants à l’avant en passant par les projecteurs et feux arrière à LED, le régulateur, l’assistant de maintien de ligne (que je déteste…mais pas que chez VW… !), l’aide au stationnement, climatiseur bizone…
Il est vraiment fun cet ID Buzz avec ses couleurs et son toit panoramique intelligent.
Plus de 13 couleurs disponibles. 8 unies, et 5 bicolore du plus bel effet.
Disponible en deux motorisations, l’ID Buzz, par son poids (plus de 2,2 T) mérite la motorisation qui est disponible. Mais si entre celle de 79 kWh ou de 86 kWh, la puissance est la même, 286 ch et le couple également, 560 Nm. Quant à l’autonomie entre les deux batteries, la différence s’avère minime, 469 km pour la 86 kWh contre… 459 km pour la moins puissante. Ça mérite d’y réfléchir au moment de l’achat par rapport au prix des versions.
Quelques options de séries s’ajoutent pour le confort et la facilité d’utilisation : des vitres arrière qui coulissent, enfin…, une ouverture des portes coulissantes simple avec Easy Open, un système Climatronic étendu à 3 zones, le système Harman Kardon.
L’ID BUZZ GTX : 4 ROUES MOTRICES À LA CLÉ !
On retrouve comme sur les autres modèles de la gamme ID une version GTX, toute de rouge et d’argent vêtue qui en fait le combi le plus puissant de tous les temps. Avec de équipements spécifiques, une carrosserie GTX dédiée, un volant et des sièges avec surpiqures rouges…
Côté moteur, le GTX qui, je vous le rappelle est une version 4Motion, reçoit le groupe de 86 kWh développant 340 ch allié à une autonomie de 420 km pour la version 5/6 places et 461 km pour la version 6/7 places. Pour une capacité de tractage inédite.
ID BUZZ : VERSION, FINITION, PRIX
L’ID BUZZ version long est disponible en deux finitions : PRO ou GTX.
Quant aux prix, il faut compter 58 400 euros pour la version PRO 86 kWh et jusqu’à 72 800 € pour la version la plus aboutie, GTX. Contre 52 880 € pour rappel sur la version courte PRO.
EN CONCLUSION
Si les prix de la gamme ont été revus à la baisse pour certains modèles, pendant que d’autres reçoivent des équipements complémentaires, ils restent néanmoins élevés face à des véhicules thermiques sur les mêmes segments. Mais des coûts d’utilisation réduits.
On s’oriente du coup plus, comme c’est désormais le cas chez nombre de constructeurs vers des coûts présentés mensuellement à travers des offres leasing clé en mains. Voir même – innovation VW – des véhicules d’occasions garanties constructeurs, affichant entre 20 000 et
30 000 km sur des durées de 24 à 36 mois proposés à partir de 189 € / mois par exemple pour une iD3 First Plus 58 kWh.
Faites vos calculs !
par Michel Morillon | Oct 6, 2024 | AUTO, ESSAIS
C’est en Toscane dans un magnifique décor de rangs de cyprès et de vignes, mais sur des routes mal entretenues, terrain de jeu idéal pour essayer le nouveau Cupra Formentor.
Le Formentor représente 60 % des ventes de la marque Cupra, c’est 120 000 véhicules vendus dans le monde. En France le constructeur Seat associé à Cupra progresse de 30 %, la marque Cupra devait progresser de 25 % en 2024.
Le nouveau Cupra Formentor adopte le nouveau langage de design extérieur de Cupra, une face avant en forme de nez de requin, ses feux Cupra Matrix LED triangulaires et son logo Cupra éclairé qui est directement intégré dans le bandeau arrière à LED. Le volume du Cupra Formentor est équilibré et il repose sur des jantes en alliage de 18 ou 19 pouces incluant des jantes forgées qui allègent le véhicule et améliore son dynamisme.
A l’arrière, le logo lumineux prend place au centre du bandeau LED qui relie les feux arrière qui abritent le nom illuminé du modèle ‘’Formentor’’ ce qui ajoute au dynamisme et donne le touche sportive à ce crossover. Le hayon en forme de V rappelle l’emblème du Cupra Formentor quel que soit l’angle sous lequel on le regarde. Le diffuseur aérodynamique qui prend place sur la partie inférieure souligne le caractère nouveau du Cupra Formentor.
Le nouveau Cupra Formentor est proposé en huit couleurs, dont les nouveaux coloris exclusifs : Century Bronze Mat et Gris Encelade Mat.
A l’intérieur, le nouveau design nous propose une ambiance spacieuse, mais résolument sportive. Le volant supersport Cupra avec ses palettes et ses boutons satellites, désormais en série donne le ton. Les surfaces du tableau de bord sont qualitatives associent plusieurs matériaux et les touches de cuivre sur les buses d’aération
ajoutent à l’identité Cupra. Plusieurs types de sièges sont disponibles, nous retiendrons les sièges sport ‘’CupBucket’’ avec une sensation d’assise plus basse pour offrir plus d’ergonomie et de sportivité. La sellerie CupBucket est fabriquée à partir de textile contenant 13 % de polyester recyclé. Le digital cockpit qui est intégré derrière le volant bénéficient du nouveau HMI (interface homme-machine) que l’on retrouve également dans le système d’infodivertissement de 12,9 pouces avec un curseur tactile rétro-éclairé. Le système dispose de widgets pour accéder aux diverses fonctions du véhicule et aux assistants d’un simple clic. Le Cupra Formentor est équipé en option d’un nouveau système audio Hi-Fi développé par Sennheiser Mobility et dispose de 12 haut-parleurs et une puissance de 390 watts.
Le nouveau Cupra Formentor est disponible en plusieurs motorisations et quatre technologies différentes : TSI (essence), nouvelle eTSI Hybrid (hybridation légère), TDI (diesel) et des moteurs eHybrid de nouvelle générations (hybride rechargeable). Au total six motorisations différentes sont proposées avec des puissances de 150 à 333 chevaux. Le nouveau Cupra Formentor accède à une nouvelle génération de motorisations hybrides rechargeables qui associent l’électrification et la performance. Le nouveau Cupra Formentor est proposé dans deux versions eHydrid de nouvelle génération : 204 ch (150 kW) et 272 ch (200 kW). Toutes deux, sont équipées du nouveau bloc 1,5 TSI, d’un moteur électrique et d’une plus grosse batterie d’une capacité nette de 19,7 kWh. L’autonomie en tout électrique annoncée par le constructeur est de plus de 100 km, nous allons pouvoir le vérifier en prenant le volant de ce nouveau Cupra Formentor.
Le comportement dynamique de Cupra peut être modifié pour d’adapter aux préférences du conducteur grâce aux différents profils de conduite. Confort, Performance Cupra (pour la version VZ), Offroad (pour les versions à transmission intégrale), Drift (uniquement sur la version 333ch) et individual.
Nous avons pris le volant de la version le plus aboutie dans le contexte énergétique actuel. Le Cupra Formentor eHydrid de 272 ch, associé à une boîte de vitesse DSG à 6 rapports. La première impression en s’installant à bord, c’est l’ambiance sportive, bien calés dans les sièges sports très enveloppants, nous sortons de Florence par l’autoroute. Nous roulons depuis notre départ en mode électrique donc en silence. Nous voyageons en mode confort pendant une centaine de kilomètres sans consommer de carburant ou très peu, donc promesse tenue par le constructeur. Puis nous démarrons un parcours plus sinueux à travers un paysage magique de la campagne Toscane où les qualités dynamiques de notre Cupra Formentor devraient faire leurs preuves. Nous activons le mode Performance et dés les premiers lacets, on constate un comportement très sûr, le train avant est très précis et engage franchement notre Formentor avec une bonne motricité pour un véhicule deux roues motrices. Le châssis avec les jambes de force MaxPherson à l’avant et la configuration multi bras à l’arrière, assure un comportement dynamique, aidé par des suspensions, ressorts amortisseurs réglés avec précision, pour réagir parfaitement au mauvais revêtement assez fréquent dans la région. Le freinage est efficace même si l’amorce de la pédale un peu mole, peut surprendre sur les premiers freinages.
Le Cupra Formentor est équilibré, performant et sa tenue de route est irréprochable. Il nous a séduit par son homogénéité, son design novateur et notamment les coloris mats très modernes. Les équipements et les aides à la conduite sont de dernière génération et procure au conducteur un confort de conduite de haut niveau.
Les tarifs démarrent à 42675 € avec le version 1.5 eTSI Hybrid 150 ch DSG 7, soit 2 075 € de plus qu’auparavant. Le surcoût est compensé par une diminution du malus écologique, qui passe de 2 049 € à 310 € grâce à la micro-hybridation du moteur. Le modèle haut de gamme s’affiche 57135 € pour la version 1.5 eHybrid 272 ch DSG6, que nous avons essayée. Le nouveau Cupra Formentor est disponible à la vente. Il est développé et produit à Barcelone.
Michel MORILLON
par François Vincent | Sep 14, 2024 | ESSAIS
Une nouvelle génération d’hybride rechargeable Volkswagen arrive sur trois des modèles les plus plébiscités de la marque, sur Golf, Tiguan et Passat !
Premier opus : présentation des Golf et Tiguan équipées de cette 2e génération de motorisations hybrides rechargeables ! Avec une autonomie record de 128 km en 100% électrique pour le Tiguan et jusqu’à 142 km sur la Golf, chacun va pouvoir utiliser ces versions PHEV comme un véhicule électrique au quotidien !
Grâce à une nouvelle batterie de 19,7 kWh – contre 10,4 kWh sur les anciennes versions), grâce à deux motorisations, de 204 ch ou 272 ch. Et dans ce grand bal, le retour de la Golf GTE, forte de 272 ch – contre 245 ch auparavant – en version PHEV !
N’oublions pas la rapidité de recharge de 0 à 100 % en 2h30 avec la recharge « lente » à 11 kW et, pour la première fois, la possibilité de recharger en rapide jusqu’à 50 kW en 26 minutes (10-80%) : idéal pour les longs trajets d’autoroute.
LA GOLF E-HYBRID OU… GOLF GTE ?
Comme quelques 37 millions de propriétaires, j’ai eu moi aussi le privilège d’être possesseur d’une Golf. D’une légende même : la fameuse Golf GTI, première génération. Le mythe était ainsi lancé.
Ma fille fût d’ailleurs l’une des toutes premières à apprécier le confort de cette voiture, elle qui avait à peine quelques jours, sortant de la maternité.
Bref, si posséder une Golf fait partie d’une vie “réussie“- comme posséder une montre de luxe – voilà au moins 37 millions d’utilisateurs de Golf minimum qui ont réussis la leur, sans compter de tous ceux qui ont acheté cette voiture d’occasion, parfois revendue plusieurs fois sur sa durée de vie.
Depuis 50 ans, l’histoire se poursuit, se répète même avec la même ferveur, le même succès.
Génération après génération, depuis 1974 jusqu’à 2014 avec la Golf 7, première Golf équipée d’une motorisation hybride rechargeable et à cette 8ème génération restylée. La Golf a évolué, en dimensions, en performances, en motorisations s’adaptant aux circonstances, aux besoins, aux contraintes environnementale… aussi !
Et cette 8ème génération lancée en 2019, connait en cette année 2024 une nouvelle évolution, avec l’arrivée de nouvelles motorisations PHEV, et la présentation des Golf GTE et e-Hybrid.
Je ne suis pas un fervent défenseur du véhicule tout électrique, mais j’ai toujours affirmé que, si un jour, j’achetai un tel véhicule électrique ce serait chez Volkswagen… tombé sous le charme, non pas d’une Golf…, mais de l’atypique e-Buzz qui offre une multitude de sensations, à défaut d’une mécanique thermique qui ronronne.
Avec l’arrivée de ces nouvelles motorisations, les cartes pourraient bien être redistribuées !…
Est-ce que cette technologie associant électrique et hybridation et motorisation thermique (normale quoi…) est la solution pour rassembler ?
C’est assez bluffant de pouvoir conduire autant de kilomètres que nécessaire, sans se préoccuper de recharger sa batterie, puisque la motorisation associée prend le relais de façon à avaler plus de 1000 km sans recharger, mais simplement en faisant le plein… de carburant.
Des aides à la conduite à foison, des évolutions de la signature lumineuse, intégrant le logo de marque qui s’éclaire également, de nouveaux feux avant Matrix Led, et arrières avec des LEDS 3D, un bouclier avant retravaillé, bref la nouvelle Golf ne manque pas d’atouts.
DES MOTORISATIONS INNOVANTES
Entre les 2 générations de cette Golf hybride, que de changements !
Le moteur passe de 245 à 272 ch, la batterie passe de 10,4 kWh à 19,7 kWh, l’autonomie passe de 61 km en conduite combinée, à 131 km (vérifiés !) enfin une baisse étonnante de consommation, celle-ci passant de 1,2 l/100 km à… 0,4 l/km… et des émissions divisées par 3 !
Des performances techniques grâce à l’hybridation, qui bénéficient globalement à toutes les motorisations des Golf de nouvelle génération.
LA GAMME
La gamme de ce modèle reste assez simple. Entre la Golf d’entrée de gamme, en passant à la Golf Life Plus, et sa déclinaison VW Edition les versions hybrid, Style et Style Édition 50. En montant en gamme, on retrouve la R-LINE, toujours avec ses déclinaisons e-hybrid, notre fameuse sportive électrifiée GTE. Pour finir l’iconique GTI et ses versions radicale, GTI Clubsport et l’ultime, la plus puissante, la R.
COTE PRIX
On démarré (quand même !) à 39 960 euros, et jusqu’à 56 460 €. Notre belle GTE se positionnant juste en dessous avec un tarif proposé à 53 530 €.
Comme toujours, la Golf est envoutante. Sur route, performances, réactivité, confort ferme mais adapté à toute morphologie, des équipements complets et accessibles,
Une mécanique qui ne perd rien de son tonus ! Et prendre la route en confiance et sans stress !
LE SUV TIGUAN S’ASSOCIE À LA TECHNOLOGIE E-HYBRID
Et oui, chez VW, ce n’est pas un modèle équipé de cette technologie, mais bien deux, avec la sortie au même moment d’un autre modèle à succès, le Tiguan, petit SUV sympathique, et relooké.
Lancé en 2007, il fait partie des modèles phares de la marque de Wolfburg. Plus de 7,6 millions d’exemplaires ont été produit depuis son lancement. Une référence dans le segment des SUV familiaux.
Entre la Golf et ce nouveau Tiguan, on apprécie que la marque ne tourne pas totalement le dos aux autres énergies, qui peuvent encore répondre à des besoins spécifiques.
C’est le cas du nouveau Volkswagen Tiguan, dont la plateforme MQB Evo permet de pérenniser encore un peu le 1,5 l eTSI et le 2,0 TDI. Mais le SUV sert aussi de transition avec sa nouvelle chaîne de traction hybride rechargeable. Et ses scores à la pompe ont de quoi faire oublier les deux autres moteurs ! Le Tiguan s’intègre donc au milieu de la gamme ID, en conservant ses motorisations thermiques mais pas que.
On retrouve donc la dernière itération du moteur 1,5 l TSI (EA211 Evo) de 150 ch associé à une boîte automatique DSG6 à double embrayage (transmission DQ400e). La chaîne de traction électrique est assurée par une machine (HEM80 Evo) installée entre le 4-cylindres à cycle Miller et la boîte, et par une batterie de 19,7 kWh de capacité nette.
En mode 100 % électrique, il est capable d’assurer jusqu’à 119 km d’autonomie mixte, voire plus de 140 km en ville ! L’écart avec la précédente mouture, qui ne dépassait pas les 50 km d’autonomie, est considérable !
Sur la route, la gestion du système ne diffère en rien de ce que l’on connait déjà, avec plusieurs modes de conduite qui influent sur les interventions de l’un ou l’autre des moteurs. En mode hybride par défaut, où la traction électrique est possible jusqu’à près de 90 km/h, le Volkswagen Tiguan eHybrid 204 offre des performances intéressantes.
Le SUV est équipé d’office d’un chargeur AC de 11 kW qui permet de faire le plein complet en 2 h 30. Il s’accompagne aussi d’un système de recharge rapide Combo-CCS d’une puissance de 50 kW, qui permet de gonfler la batterie à bloc en 38 minutes. Sauf qu’avec le prix moyen de l’énergie sur ce type de borne, le coût d’utilisation en mode 100 % électrique pourrait être proche celui d’une motorisation thermique…
La gamme eHybrid du Tiguan s’ouvre à partir de 53 900 € avec la configuration 204 ch en finition Life Plus et grimpe à 64 350 € en version R-Line Exclusive.
En conclusion, ce mode hybride intelligent qui adapte automatiquement l’utilisation de la batterie en fonction du trajet si un itinéraire est programmé, ou qui peut être personnalisé en fonction des besoins du conducteur. Et jusqu’à près de 1 000 km d’autonomie en mode hybride. Et ca c’est tout ce qui fait la différence avec le 100% électrique. Et, là aujourd’hui, je dis… je réfléchis mais why not ?
François VINCENT
par Michel Morillon | Juil 15, 2024 | AUTO, ESSAIS
Lancée en 2004, la Picanto est une valeur sûre du constructeur Coréen. Vendue à plus de 1 000 000 d’exemplaires en Europe et 116 000 en France depuis son lancement, la Kia Picanto maintien sa position sur le segment A. En France le segment A représente 100 000 véhicules avec une part de marché de 5%. La moitié des acteurs de ce segment ont disparu entre 2018 et 2024 et ceux qui ont joué la carte du tout électrique
sont en difficulté. Sur un marché de l’EV en baisse (-10%) avec la fin du du bonus écologique Dacia Spring, arrêt Renault Twingo, et la morosité des ventes Fiat 500e, certains constructeurs sont même obligés de relancer des chaînes de montage de véhicules thermiques pour équilibrer leurs ventes. Kia a préféré la carte du thermique sur ce segment A, où les motorisations essence représentent encore plus de 50% des ventes avec une progression de 10%.
La 4e génération de la Kia Picanto adopte un look plus audacieux pour s’inscrire dans la nouvelle philosophie de design ‘Opposites United’ / (L’alliance des contraires) de Kia. La gamme de la nouvelle Picanto s’articule autour de trois finitions et de deux motorisations essence, qui retrouve l’adhésion sur ce segment A (52% des ventes). Le moteur 1.0 DPi 63 ch, est disponible en boîte manuelle sur toutes les finitions, tandis que le moteur 1.2 DPi 79 ch, disponible en boîte manuelle ou en boîte robotisée, est proposé en finition Active et GT-line.
Le design extérieur a été repensé pour intégrer une esthétique moderne et élégante avec une touche de sportivité spécialement sur la version GT-line qui devrait représenter 60% des ventes. Au premier regard, la face avant fait son petit effet avec tous les codes de Kia. La calandre ‘Tiger Nose’ court jusqu’aux projecteurs avant disposés verticalement, une nouveauté qui intègre une nouvelle signature lumineuse. Le
Capot retravaillé, reçoit le nouveau logo Kia . Le nouveau bouclier avant associé aux prises d’air latérales renforce l’esprit baroudeur de la citadine. A l’arrière, les nouveaux feux intègrent également une signature lumineuse distinctive qui confère à la nouvelle Picanto une allure plus imposante avec les nouveaux feux antibrouillard, le nouveau bouclier et le diffuseur arrière. Des nouvelles jantes de 16 pouces adoptent un design sportif sur la version GT-line. La nouvelle Picanto est proposée avec cinq nouveaux coloris inédits – Bleu Denim, Bleu Azur, Rouge Grenadine, Beige Latte et Vert Lichen, sachant que les coloris Noir Ebène, Gris Météore, Gris Acier et Blanc Céleste restent disponibles.
L’habitacle de la nouvelle Picanto s’enrichit d’équipements de pointe, digne des segments supérieurs. Le poste de conduite est entièrement digitalisé avec un nouveau combiné d’instrumentation à affichage numérique haute résolution de 4,2 pouces et un système de navigation à écran tactile flottant de 8,0 pouces.
Ce système est compatible avec les services Kia Connect et offre une connexion à Android AutoTM et Apple CarPlayTM disponibles en filaire. L’introduction de nouveaux ports USB-C à l’avant et à l’arrière (selon finition) complète l’esprit high-tech du véhicule. La nouvelle Picanto permet désormais les mises à jour à distance (OTA), qui assurent au conducteur un accès aux dernières mises à jour de système et de cartographie. Ces dernières sont offertes pendant 12 mois.
La nouvelle Picanto dispose de nombreux dispositifs de sécurité. Elle est désormais équipée de série de la reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse avec régulation de vitesse, de la gestion intelligente des feux de route, de l’alerte de vigilance du conducteur, du système de freinage d’urgence autonome avec détection des voitures, piétons et cyclistes. La caméra de recul ainsi que les radars de parking arrière sont désormais livrés de série.
Nous avons pris le volant de la Picanto 4e génération dans la région Lyonnaise sur un parcours plutôt roulant avec des routes rectilignes dans la Dombes et des secteurs bien plus sinueux dans le vignoble du Beaujolais. Nous avons à notre disposition la version haut de gamme de la nouvelle Picanto avec le moteur 1.2 DPi 79 ch associé à la boîte manuelle 5 rapports et en finition GT-line. L’installation à bord est agréable, l’espace est
correct et les sièges recouverts d’une sellerie en matière synthétique noire, sont confortables avec une bonne assise et un maintien latéral efficace. A l’arrière les passagers disposent de trois vraies places, un peu juste pour les grands gabarits mais suffisamment confortables pour les déplacements quotidiens. Le compteur digital de 4,2 pouces donne toutes les informations nécessaires et l’écran tactile de 8,0 pouces propose un système de navigation fluide et ergonomique. Notre Picanto GT- line est équipée du Pack Confort incluant la climatisation automatique, l’accès et le démarrage sans clé « Smart Key » ainsi que le système de recharge par induction pour smartphone (option à 900€)
La nouvelle Picanto est à l’aise sur tous les revêtements, les suspensions ferment associées à un train avant précis, assurent un comportement très sain et une tenue de route exemplaire. Sur les routes sinueuses du vignoble Beaujolais, on se prend même au jeu d’une conduite plus sportive. Notre Picanto et un vrai kart et devient amusante, les 79 ch sont bien présents associés à une boite de vitesse à cinq rapports presque sans défaut si ce n’est un 3e rapport un peu feignant. Le freinage est efficace même dans des conditions extrêmes.
Les tarifs de la nouvelle Picanto démarrent à 15 990 € en version DPi 63ch finition Motion à 19 940 € en version GT-line boite automatique. Notre véhicule d’essai est facturé au prix 17 990 € auquel il faut ajouter les 900 € du pack confort et les 570 € de la peinture métallisée. A noter en série, la garantie 7 ans/150 000 km exclusive à Kia.
Cette 4e génération de la Picanto garde son statu de citadine polyvalente. Son design à la fois moderne et sportif, son équipement complet digne du segment supérieur et son comportement routier efficace et amusant, la place en bonne position pour séduire la clientèle du segment A un peu saturée du 100% électrique.
Michel Morillon
par Michel Morillon | Juil 11, 2024 | AUTO, ESSAIS
Après le lancement du nouveau e-3008, Peugeot poursuit l’électrification de sa gamme. C’est au tour du 5008 de recevoir une motorisation 100% électrique. Il bénéficie de la plateforme STLA Medium de Stellantis, dans une configuration allongée par rapport à celle du e-3008. Le e-5008 se positionne comme une alternative aux familles qui souhaitent plus de place et d’habitabilité sans pour autant avoir un besoin impératif de 7 places. Cette nouvelle génération grandit de 15 cm pour atteindre 4,79 m. Une longueur qui reste malgré tout contenue face à des concurrents à 7 places les Skoda Kodiaq, Volkswagen Tiguan ou Nissan X-Trail, qui dépassent les 5 mètres.
Au niveau design, l’avant est assez proche du e-3008. La calandre se distingue par un dégradé de la couleur du modèle, on retrouve les griffes lumineuses caractéristiques des nouveaux modèles Peugeot. C’est à l’arrière et sur les lignes latérales que l’on trouve les plus gros changements de style. Abandonné l’aspect massif du précédent 5008, les lignes de ce nouveau modèle sont plus fluides et l’ensemble est plus compact. A l’arrière, les feux sont ornés de griffes et sont reliés par un bandeau vitré et entourent un hayon très vertical. Le e-5008 est doté d’un hayon motorisé, de série sur la finition GT.
A l’intérieur, le nouveau e-5008 hérite du nouvel habitacle Peugeot vu sur le e-3008. On retrouve la dalle de 21 pouces, orientée vers le conducteur et très lisible avec un effet suspendu très design. Cette dalle numérique réunit deux fonctions du PEUGEOT i-Cockpit®. Sur la partie gauche de l’écran panoramique, le
combiné d’instruments rassemble, au-dessus du volant compact, toutes les informations liées à la conduite (vitesse, powermètre, aides à la conduite, flux d’énergie…). Sur la partie droite de l’écran panoramique, au centre de la planche de bord, la partie tactile est accessible aussi bien au conducteur qu’à son passager.
A l’arrière les passagers disposent d’un confort particulièrement soigné, au rang 2, la banquette 60/40 est coulissante vers l’avant (sur 15 cm). L’ accessibilité au rang 3 a été optimisée grâce au système Easy Access. Celui-ci permet, à la fois, de basculer complètement et de faire coulisser vers l’avant les sièges du rang 2. Cette cinématique novatrice sur le segment améliore considérablement l’accessibilité au rang 3. La
manœuvre est facilitée par une commande située sur la partie supérieure du dossier des sièges. Conjugué à la large ouverture offerte par les grandes portes arrière, ce système permet à des passagers de s’installer plus facilement aux places du rang 3. Le rang 3 offre une véritable banquette dotée de deux dossiers indépendants équipés d’appuie-tête réglables. Ces places offrent un réel confort : épaisseur et moelleux des assises, hauteur des dossiers augmentée, garde au toit optimisé pour convenir à des adultes. Le nouveau e-5008 offre un volume de coffre de 748 dm3 en configuration 5 places, de 259 dm3 en configuration 7 places et jusqu’à 1 815 dm3 en configuration 2 places. Le plancher du coffre situé derrière le rang 3 peut s’ouvrir, se ranger verticalement derrière les sièges, et dégager ainsi un espace supplémentaire en profondeur permettant d’accueillir verticalement valises et bagages cabine.
Le nouveau e-5008 est disponible en deux niveaux de finition, Allure et GT, offrant toutes deux jusqu’à 7 places.
Le e-5008 ALLURE reçoit une peinture monocolore et une sellerie mi-TEP – mi-tissu avec des motifs embossés. Principaux équipements de série : entrée et démarrage sans clé, caméra arrière-HD, capteurs de stationnement arrière, projecteurs et feux à LED, jantes en alliage 19’’, PEUGEOT i-Cockpit® avec deux dalles numériques de 10’’, système d’information connecté PEUGEOT i-Connect®…
Le e-5008 GT reçoit une peinture bicolore avec toit noir et une sellerie en Alcantara. Principaux équipements de série, en plus de ceux de la version Allure : jantes en alliage de 20’’, projecteurs Pixel LED, capteurs de stationnement avant, hayon motorisé, sièges avant et volant chauffants, chargeur de smartphone à induction, éclairage d’ambiance personnalisable, PEUGEOT Panoramic i-Cockpit® avec écran incurvé de 21’’, i-Toggles personnalisables, système d’information connecté PEUGEOT i-Connect® Advanced…
Côté motorisation, le nouveau e-5008 dispose, en versions 2 roues motrices, d’un moteur de 210 ch, Il est couplé à une batterie NMC (Nickel, Manganèse et Cobalt) d’une capacité de 73 kWh pour une autonomie annoncée de 502 km. La version 4 roues motrices à 2 moteurs fournit une puissance de 320 ch. La batterie haute tension Lithium-ion de 400V, de composition chimique NMC (Nickel, Manganèse et Cobalt), est placée sous le plancher et alimente le moteur électrique pour la traction du véhicule, pour une autonomie de 500 km. Enfin, une version grande autonomie équipée d’une batterie de 96 kWh sera proposée en 2 roues motrices. D’une puissance de 230 ch, elle promet une autonomie record de 660 km. Peugeot annonce un coefficient aérodynamique de 0,27.
Nous avons pris le volant de notre modèle d’essai, en version 210 ch et avec la batterie de 73 kWh, à l’occasion d’un road-trip entre le Danemark et la Suède sur des routes particulièrement surveillées, alors pas question de pousser notre e-5008 dans ses retranchements mais nous avons pu apprécier ses qualités routières. Notre première impression à bord donne le ton sur la qualité de l’insonorisation et le confort que procure les sièges accueillant une mousse à haute densité. Sur la version GT que nous avons à l’essai, ils sont également ventilés et massant, et le chauffage est étendu aux sièges arrière. Les suspensions plutôt
fermes offrent une tenue de route exemplaire bien aidée par un châssis équilibré, malgré le poids du véhicule (2,2 tonnes). La ceinture de caisse relativement haute et les épaulements très marqués du e-5008 lui confèrent une forte présence sur la route, tout comme ses dimensions généreuses (longueur: 4,79 m, largeur: 1,89 m, hauteur: 1,69 m). Le train avant est précis dans les secteurs sinueux et bosselés, associé à une direction souple conforme aux critères qui font la force de Peugeot. Ce nouveau SUV 7 places électrique se montre particulièrement bien amorti et équilibré. Le nouveau e-5008 est plutôt économe en électricité, en conduite normale nous avons consommé 16,9 kWh/100 sur environ 350 kilomètres de notre essai. L’autonomie réelle du e-5008 en version 210 ch se situe plutôt entre 300 kilomètres sur autoroute et 480 kilomètres en cycle urbain.
Ultérieurement, le 5008 sera commercialisé, pour la première fois, avec une motorisation hybride rechargeable de 195 ch, associant un 4 cylindres essence 1.6 à un moteur électrique intégré à la boîte de vitesses DCS7. Le tout sera alimenté par une batterie de 17,9 kWh permettant une autonomie d’environ 80 km en tout électrique.
La gamme du nouveau 5008 propose deux niveaux de finition (Allure et GT), deux moteurs hybrides et trois versions électriques. Les tarifs démarrent à 40 490 € en Hybrid 136 Allure. Ceux du e-5008 débutent à 46 990 € en Allure 210 ch/73 kWh, version éligible au bonus de 4 000 €. En revanche, pour la finition GT de notre essai, il faudra débourser 51 490 €. Cette version n’est pas éligible à la prime écologique. Le nouveau e-5008 bénéficie d’une garantie de 8 ans / 160.000km .
L
e nouveau PEUGEOT e-5008 se positionne comme la nouvelle référence sur le segment des SUV 100 % électrique pouvant accueillir jusqu’à 7 passagers. Il a de nombreux atouts notamment ses qualités routières et un vaste habitacle spacieux au design novateur. Quelques aménagements astucieux offrent de nombreux espaces de rangement et un coffre acceptable en version 7 places. En finition Allure le nouveau e-5008 bénéficie du bonus écologique de 4 000€
Michel Morillon
