par Michel Morillon | Jan 27, 2025 | AUTO, RALLYE, SPORT AUTO
Cette année encore la 93e édition du Rallye Monte-Carlo est basée à Gap, ville étape, hôte de l’épreuve de 2014 à 2021 et de nouveau retenue depuis 2024. La 93e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo propose un parcours autour de quatre départements traversés (04, 05, 06 et 26) dans la tradition des Monte-Carlo d’antan. Ce parcours reprend des spéciales connues, mais aussi de nouveaux secteurs qui devraient augmenter les


difficultés et maintenir le suspense. Dans la foulée des reconnaissances, programmées du lundi 20 janvier au mercredi 22 janvier, les concurrents autorisés à prendre le départ se lancent pour la première fois de la saison en
conditions de course à l’occasion de la séance de mise au point (Shakedown – 3,28 km). C’est l’occasion de tester le set-up des véhicules qui ne sont plus équipées, depuis cette année, du système de propulsion hybride, et de s’adapter aux nouveaux pneumatiques fournis par Hankook depuis le retrait de Pirelli.
Ott Tänak (Hyundai) entame bien ce 93e Rallye Monte-Carlo en signant le meilleur chrono absolu (2’09″8) du shakedown. Le champion du monde 2019 a donné une première idée de ce que pourrait être cette édition 2025 : une bagarre somptueuse et acharnée entre quatre champions du monde, sur les 18 épreuves spéciales de ce 93e Rallye Monte-Carlo 2025.

Le départ officiel est donné ce jeudi sur la place du Casino à Monaco. 68 équipages prennent le départ dont quatre champions du monde, Thierry Neuville, Sébastien Ogier, et Ott Tänak et Kalle Rovanperä, qui revient pour une saison complète chez Toyota. Parmi les transferts, on note l’arrivée chez Hyundai du Français Adrien Fourmaux qui a réalisé une excellente saison chez Ford M-

Sport avec plusieurs podiums et du champion de WRC2 Sami Pajari qui obtient un volant en Rally1 cher Toyota. On compte au départ, 10 Rally1, les plus puissantes et 23 voitures dans la catégorie WRC2 (forfait de Matthieu

Margaillan suite à son accident au shakedown). Parmi les amateurs on trouve ’’ les fils de’’, le jeune Eliott Delecour, 17 ans, fils du célèbre François (podium à Monaco en 1991) et Pablo Sarrazin fils de Stéphane Sarrazin, plusieurs participations aux 24 Heures de Mans avec Peugeot et Toyota.
Les concurrents se dirigent vers les trois premières épreuves spéciales, prévues de nuit entre les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes. Cette 93e édition démarre sur les chapeaux de roue, et c’est le roi du Monte-Carlo, Sébastien Ogier (9 victoires) qui signe le meilleur temps dans la toute première spéciale, jeudi soir entre Digne-les-Bains et Chaudon-Norante (ES1, 19,01 km). En 11 minutes, 30 secondes et 4 dixièmes, le

Français a infligé 3.9 secondes à Elfyn Evans, son coéquipier chez Toyota, et 4.4 secondes au nouveau champion du monde, Thierry Neuville, dans la Hyundai portant le numéro 1. La bonne surprise de cette première spéciale vient d’Adrien Fourmaux (4e), le nouveau pilote Hyundai, est intercalé entre ses deux champions du monde de
coéquipiers, Neuville et Ott Tänak (5e). La troisième et dernière spéciale de ce jeudi, entre Avançon et Notre-Dame-du-Laus (ES3, 13,97 km), est marquée par une superbe performance d’Elfyn Evans (Toyota). Il fait mieux que Neuville, de 5.4 secondes, et que Rovanperä, de 10.7 secondes. Au classement général, Neuville prend la en tête du rallye. Evans à 2 secondes et Ogier à 12.8 secondes, vont mener la chasse.
La deuxième journée du rallye a son lot de rebondissements, le tenant du titre, Thierry Neuville, abandonnent toute chance de 3e succès en Principauté. Le champion en titre est victime d’une légère sortie de route dans l’ES9 lourde de conséquence, avec une roue arrière gauche arrachée et il récidive dans la même spéciale au deuxième


tour avec une crevaison du pneu avant-gauche. Il perd quatre minutes dans l’aventure. A la fin de cette journée, il pointe à la 9e place du général. Sébastien Ogier termine la deuxième journée du 93e Rallye Monte-Carlo comme il avait débuté la soirée d’ouverture jeudi, en signant deux meilleurs temps coup sur coup. D’abord dans l’ES8, sur ses terres, puis au détour de l’ES9, entre La Bréole et Selonnet (18,31 km). Adrien Fourmaux s’est parfaitement adapté à sa nouvelle monture, la Hyundai i20, il est seul pilote à rivaliser avec l’octuple champion du monde. Le pilote du nord de la France a terminé une nouvelle fois 2e de l’étape, à 2,8 secondes d’Ogier.
L’avant-dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo s’achève sur un nouveau meilleur temps d’Ott Tänak (Hyundai), son quatrième sur les six spéciales disputées samedi. Sébastien Ogier (Toyota), toujours leader, ne compte plus que 20,3 secondes d’avance sur son équipier Elfyn Evans, revenu au 2e rang du classement général.
Mauvaise journée pour Adrien Fourmaux (Hyundai) qui a dû céder la 2e place à Evans. La journée du dimanche est décisive pour les quatre premiers au classement général qui se tiennent en 27 secondes. Derrière eux, les trois autres pilotes Toyota, Kalle Rovanperä (4e à 55 secondes), Takamoto Katsuta (5e à 1 minute 43) et Sami Pajari (6e à plus de 4 minutes), n’ont plus grand-chose à espérer, hormis les points bonus dimanche.
La dernière journée du 93e Rallye Monte-Carlo peut encore amener des rebondissements. Avec 20 secondes d’avance au général, Sébastien Ogier n’est pas à l’abri d’une remontée de ses concurrents. On annonce un col de Turini très verglacé et le choix des pneus s’avère compliqué. Elfyn Evans (Toyota), quatre fois vice-champion du
monde ces cinq dernières années, et Adrien Fourmaux, le petit nouveau de chez Hyundai entretiennent le suspense jusqu’au départ de cette ultime spéciale. Sébastien Ogier tient bon, il a parfaitement géré, tout au long de ces 17,9 km, les 18.2 secondes d’avance qu’il avait au départ de cette ES18, dans sa Toyota Yaris du Gazoo Racing, il remporte dimanche son 10e « Monte-Carl’ », dont neuf en WRC (et un en IRC, en 2009). C’est sa 62e victoire en Mondial des rallyes. Elfyn Evans conserve sa 2e place, une bonne opération pour le Championnat du monde. Adrien Fourmaux a tout essayé, mais il n’a pas pu remporter la première victoire de sa carrière en WRC, après cinq podiums chez M-Sport Ford l’an dernier, il monte sur la 3e marche du podium, et fait une entrée remarquée chez son nouveau employeur, Hyundai.


En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont aussi été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021. Il remporte la catégorie WRC2 pour la troisième fois à Monte-Carlo, dans sa Citroën C3 de l’écurie PH Sport, devant Eric Camilli (Hyundai) et Léo Rossel (C3), son petit frère. Quant à Sarah Rumeau, engagée en WRC2 avec le soutien de la Fédération française du sport automobile (FFSA), elle prend une très honorable 19e place du classement général, sur 68 partants.
Nous avons assisté à un Rallye Monte-Carlo qui restera dans les mémoires, un parcours sélectif, du froid, de la glace et un succès populaire au rendez-vous.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 15, 2025 | AUTO, NATIONAL, SALONS
Du 5 au 9 février 2024, se tiendra la 49ème édition du Salon Rétromobile à Paris, l’un des plus grands Salons mondiaux dédiés à l’Automobile de Collection, à ses accessoires et depuis l’année dernière à la moto. Pour
la quatorzième année consécutive, et sur trois journées complètes de ventes spectaculaires orchestrées par l’équipe d’Artcurial Motorcars, les visiteurs auront l’occasion de découvrir une sélection d’automobiles, chacune portant des histoires illustres et des pedigrees prestigieux.

– Parmi les 14 Ferrari proposées, des modèles rares comme cette Ferrari 250 GT/Lusso par Pininfarina de 1963, estimée entre 1 200 000 € et 1 500 000 €, avec une certification Ferrari Classiche. Arborant sa teinte grigio argento d’origine, son historique a été méticuleusement retracé par Marcel Massini. Également une Ferrari 275 GTB de 1966, estimée entre 2 200 000 € et 2 600 000 €, livrée neuve en France le 19 avril 1966 à Levallois, immatriculée par son premier propriétaire parisien. Enfin, une Ferrari 275 GTB Alumini um de 1966, estimée entre 2 000 000 € et 3 000 000 € (sans réserve), l’un des 93 exemplaires en carrosserie aluminium, avec une restauration signée Cognolato.
– 12 Mercedes, dont la mythique Mercedes-Benz 300 SL à portes « papillon » de 1955, équipée de son moteur et de sa carrosserie d’origine, estimée entre 1 300 000 € et 1 600 000 € ou encore une rare Mercedes-Benz 600 Pullman commandée neuve par la famille Royale de Suède en 1964, estimée entre 150 000€ et 250 000€.
– Des voitures en état d’origine, comme une Jaguar type E 3,8L de 1962 sortie de grange, estimée entre 50 000 € et 70 000 € (sans réserve), française d’origine et, introuvable aujourd’hui, de 1ère main, ou encore un Phébus «Tricycle Spécial de Course» de 1899, avec son carburateur à léchage toujours présent, estimé entre
50 000 € et 70 000 €.
– 16 Porsche, dont une rare 356 Pre-A 1300 «Split-Windscreen» de 1952, estimée entre 380 000 € et 460 000 €, restée dans la même famille depuis 60 ans. Une Porsche 911 Carrera 2.7 RS de 1972, issue de la collection André Cadiou, estimée entre 400 000 € et 500 000 € (sans réserve). Un des 500 premiers exemplaires, dans sa teinte « orange sanguine » d’origine.
– De nombreuses Bentley en état quasi-concours dont l’exceptionnelle Bentley S1 Continental Fastback par HJ Mulliner commandée neuve par la famille Peugeot en 1956 et au célèbre photographe Helmut Newton de 1964 à 1972 estimée de manière très attractive entre
750 000 € et 1 000 000€.
– Dans les sportives d’avant-guerre, une Aston Martin MKII 1,5L de 1934, ayant participé au Tourist Trophy de septembre 1934, estimée entre 140 000 € et 180 000 € . À l’occasion des 90 ans de la Bugatti Type 57, une Cabriolet Stelvio de 1934, exceptionnelle par sa carrosserie, son état d’origine et son histoire, estimée entre 350 000 € et 500 000 €.
– Deux Lamborghini Countach, une LP400S, une des dernières «low-body», estimée entre 500 000 € et
600 000 €, en excellent état, avec son moteur d’origine et une Countach 25e Anniversaire ayant été commandée neuve par le pilote de Formule 1 Gerhard Berger, estimée 360 000€ – 420 000€.
– Dans la catégorie hypercars, une McLaren Senna de 2019, affichant moins de 1 980 km, en première main, avec une présentation spéciale inspirée du dernier Grand Prix de Fernando Alonso, estimée entre 950 000 € et 1 150 000 € et la Bugatti EB110 GT première main de Paul-Emile B. avec seulement 19 500 km d’origine !
• Côté youngtimers, une Volkswagen Golf GTI 1800 de 1983, modèle le plus recherché des Golf GTI, estimée entre 15 000 € et 25 000 €.
– Dans l’exceptionnelle Collection Paul-Emile B., une Delage D6-70 Spéciale Compétition de 1936, double participante aux 24 Heures du Mans (1937 et 1938) et victorieuse du Tourist Trophy de 1938, estimée entre
1 300 000 € et 1 600 000 €, ainsi qu’une Bugatti Type 51 GP Usine de 1930, anciennement propriété de Ralph Lauren, estimée entre 1 700 000 € et 2 300 000 €. L’incroyable Gladiator 9,4L de 1906, certainement la plus importante et la plus ancienne voiture de course française de ces années-là. Il n’y a pas de vente de Rétromobile sans curiosités à l’instar de l’avion « Pou du Ciel » de 1934 ou de l’autobus parisien Renault TN4H de 1937, en parfait état de marche. Également, une Packard Super Eight construite comme outil de publicité par Chapron, en forme de bateau, pour l’inventeur du bikini Louis Réard !
Le samedi, après la vente de la Collection Paul-Emile B, seront présentées sans prix de réserve près de 80 motos dont celles de la Collection italienne Umberto Panini, un ensemble fabuleux et rare.
par Michel Morillon | Jan 11, 2025 | AUTO, ESSAIS
Dans la famille Mini moderne, l’innovation est ancrée dans l’ADN du constructeur et les designers redoublent de créativité pour maintenir le mythe Mini. Après l’évolution des Mini Cooper, Cooper S, Paceman, on trouve le Countryman qui ouvre la gamme des SUV chez Mini. Il existe une version cinq portes de la Mini en thermique mais pas en électrique. Le nouveau modèle de la gamme, l’Aceman, vient combler ce vide. Ce nouveau modèle, affiche des dimensions très proches de celles du modèle à cinq portes, il reprend la plate-forme de la Cooper électrique et sera produit en Chine. l’Aceman est proposé en deux versions, E et SE. C’est cette dernière, plus puissante et capable de dépasser les 400 km d’autonomie WLTP, que nous avons essayée.

Au niveau design, l’Aceman adopte les gènes du constructeur britannique, il sera exclusivement proposé en 100% électrique et reprend la base de la nouvelle Mini Cooper électrique. C’est un petit SUV urbain de 4,08 m de long pour 1,99 m de large, L’Aceman culmine à 1,51 m de haut ce qui le classe dans la catégorie crossover, et il reprend le pavillon caractéristique de la marque. Comme sur la Mini Cooper électrique, l’Aceman permet une personnalisation

tous azimuts, signature lumineuse, rétroviseurs, toit, habitacle via des associations de coloris contrastés. A l’avant les optiques à LED ainsi que la calandre ovoïde et les pièces de carrosseries aux formes géométriques accentuent la style dynamique de l’Aceman. A l’arrière il est possible de récupérer les feux arrière « Union Jack », le typique drapeau anglais. Les arches de roues en plastique ajoutent un coté baroudeur au véhicule.
A bord, on retrouve l’ambiance Mini avec une instrumentation retravaillée adaptée à la mode actuelle. On trouve ce joli ensemble recouvert d’un tissu à grosse maille, de la couleur associée à des matériaux de qualité, notamment une élégante sangle derrière le volant, des contre-portes retravaillées, la planche de bord et la console centrale.


La nouvelle interface Mini est implantée dans le traditionnel écran central circulaire et tactile d’un diamètre de 24 cm. La partie supérieure contient des informations telles que la vitesse et l’état de charge de la batterie. Dans la partie inférieure on retrouve les éléments de navigation, médias, téléphone et climatisation . Toutes les autres fonctions sont accessibles via le menu de la même manière que sur un smartphone. Les informations de conduite sont également relayées par un affichage tête haute à lame.
A l’arrière, la banquette est confortable, et permet aux grands gabarits de prendre place avec aisance. La position des sièges est suffisamment reculée et offre plus de place aux genoux et pour plus de confort, il est possible de glisser les pieds sous les sièges avant. Son coffre de 300 litres est dans la moyenne du segment B.
Le nouveau Mini Aceman est disponible en 4 niveaux de finition avec des packs qui varient en fonction de la motorisation sélectionnée. La version de base Essential est déjà bien équipée, elle embarque comme principaux équipements de série les feux avant et arrière à LED, la climatisation automatique bizone, le régulateur de vitesse adaptatif, l’écran central tactile Oled de 24 cm, la navigation, l’accoudoir central avant, l’aide au maintien dans la voie, la caméra de recul, la surveillance des angles morts, les inserts noirs brillants sur la carrosserie, les jantes alliage de 17 pouces. La finition « Classic » ajoute l’affichage tête haute, le chargeur de smartphone à induction,
l
e volant et les sièges avant chauffants, l’éclairage intérieur et les jantes alliage de 18’’. La finition « Favoured » ajoute la planche de bord à revêtement textile, les sièges sport, le toit panoramique, les rétroviseurs et le toit blancs, les détails extérieurs gris argent, les jantes alliage de 19’’. A noter une finition ultra sportive « JCW » ( John Cooper Work) , à partir de 40 705 €, avec le volant sport, le kit carrosserie JCW, les rétroviseurs et le toit rouges.
L’ Aceman est proposée avec deux motorisations et deux batteries. La première utilise un moteur électrique de 184 ch sur le train avant. Elle le combine à une batterie de 42,5 kWh (38,5 kWh net) afin d’offrir une autonomie de 310 km (WLTP). La version SE combine une batterie de 54,2 kWh (49,2 kWh net) avec un moteur de 218 ch afin de fournir une autonomie de 406 km (WLTP). Côté charge, outre une charge à 11 kW sur les bornes conventionnelles, les Aceman E et SE acceptent la charge rapide qu’à respectivement 75 et 95 kW. La taille réduite des batteries permet une recharge de 10 à 80 % en environ 30 min.
Nous avons pris le volant la Mini Aceman sur les routes très variées de la région Nîmoise, un mixte d’autoroute, de nationales, de départementales et même un peu de centre ville dans Nîmes. De quoi tester les qualités routières de cette nouvelle Aceman. Sur les premiers kilomètres de notre parcours, on retrouve l’impression de

maniabilité de l’Aceman, c’est bien une Mini, elle se comporte comme un kart, ancienne référence des Mini d’antan. Le châssis est bien équilibré et donne du dynamisme au véhicule. Le train avant est précis et engage bien l’Aceman même dans les secteurs sinueux. L’Aceman est bien suspendu, mais peut être un peu sèche sur mauvais revêtement. Les jantes de 19 pouces de notre modèle d’essai ne favorisent pas le confort mais donnent un agrément de conduite si l’on veut pousser notre engin dans ses retranchements.
Pour une conduite plus souple, on peut utiliser le mode B qui permet de pratiquement supprimer l’utilisation de la pédale de frein et conduire en « one pédale ». C’est un bon moyen de réduire la consommation, en moyenne de 15,2 kWh/100 km sur notre essai, soit un peu plus que les chiffres annoncés par le constructeur.
Les tarifs de l’Aceman démarrent à 33500€ en version E en finition Essentiel, jusqu’à 468000€ en version SE finition JCW. Nous avons essayé l’Aceman version SE finition Fafoured avec le pack XL, la couleur Indigo Sunset, le toit Multitone au tarif de 46530€
Cette nouvelle Mini Aceman nous a séduit d’abord par son design dynamique et ses lignes fluides. Le parti prix du design intérieur est séduisant et moderne en gardant les codes de la marque. C’est un véhicule polyvalent qui avec ses 400 km d’autonomie, 4 vraies places dans son format compact complète parfaitement la gamme Mini.
Michel MORILLON
par Michel Morillon | Jan 3, 2025 | AUTO, ESSAIS
Dans un monde en pleine transition vers des solutions plus durables, Volvo Cars fait un pas audacieux avec le lancement du nouveau SUV, le Volvo EX90. Il est la parfaite continuité de ce que la marque a mis en place dès 2002, avec le lancement de la première génération du XC90 : un véritable art de vivre à la suédoise. Depuis l’apparition de la première génération, puis de la seconde en 2015, ce modèle est un bestseller de la marque avec plus de 1,4 million de livraisons dans le monde.
Le Volvo EX90 est un SUV 7 places premium 100 % électrique, il a été pensé pour une nouvelle ère où la mobilité durable n’est plus une option, mais une nécessité. Avec une autonomie pouvant atteindre 616 km, ce nouveau EX90 adopte les marqueurs de Volvo Cars, en matière de sécurité et de confort. Le Volvo EX90 est un bon élève pour ce qui est de la préservation de l’environnement. De nouveaux matériaux sont utilisés, plus respectueux de l’environnement, comme le Nordico, fait à partir de matériaux biosourcés et recyclés. L’ambition de Volvo Cars est de devenir un constructeur proposant une gamme de véhicules 100 % électriques, et d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2040.

Dès le premier regard, le Volvo EX90 impose une silhouette généreuse et homogène, il affiche une longueur de 5037 mm et peut accueillir jusqu’à sept personnes. Sa largueur est de 1964 mm tandis que sa hauteur est de 1744 mm. Pour une plus grande habitabilité dans l’habitacle, son empattement est de 2 985 mm. À l’avant, le design est marqué par des projecteurs 100 % LED haute définition, ornés de la signature emblématique du « Marteau de Thor ». Ces feux avant intègrent la technologie Pixel haute définition et assurent une visibilité optimale pour des trajets nocturnes. Le Volvo EX90 se distingue par un très bon aérodynamisme, il affiche ainsi un coefficient de traînée (Cx) exceptionnel de 0,29, un atout indéniable pour un véhicule de cette stature.
À l’avant, les lames du spoiler se règlent automatiquement de 0 à 90° d’ouverture et s’adaptent en temps réel pour maximiser l’aérodynamisme et le refroidissement du véhicule. Les rétroviseurs sans contour et les poignées de porte affleurantes créent une surface lisse et homogène qui réduit la traînée aérodynamique. Les rails de toit intégrés en anthracite apportent

également une touche de sophistication supplémentaire. À l’arrière, le style se prolonge avec des feux en trois parties, eux aussi 100 % LED, qui incarnent la signature lumineuse exclusive du Volvo EX90. Un aileron spécifique intégré et une antenne dissimulée dans le pavillon contribuent préserver le design fluide du XC90. Les jantes en alliage et leur finition effet Diamant, soulignent le caractère dynamique du Volvo EX90. Elles sont disponibles en 20, 21 ou 22 pouces. Huit teintes de carrosserie sont disponibles, dont le nouveau Rouge Érable..
À l’intérieur, l’habitacle est baigné de lumière naturelle grâce au toit panoramique fixe de série, qui crée une véritable sensation d’espace et de connexion avec l’extérieur. Le design de la planche de bord est épuré et le mélange des matériaux est traité avec harmonie. Le Volvo EX90

dispose également de rangements intelligents et bénéficie d’un plancher entièrement plat, ce qui crée une sensation d’espace et d’habitabilité pour tous les occupants. L’écran central flottant de 14,5 pouces trône en position verticale au centre du tableau de bord. Il offre une interface claire et épurée qui permet d’accéder à toutes les informations nécessaires pour une

conduite en toute sécurité. Un revêtement antireflet LCF (Light Control Film) de l’écran permet une visibilité parfaite en toutes conditions. Cet écran est complété par un combiné d’instruments de 9 pouces et, selon le niveau de finition, par un affichage tête haute HD quatre fois plus grand que celui du XC90. Volvo Cars a fait de la qualité sonore une priorité dans l’EX90. Le véhicule est disponible de série avec un système audio Haute Performance regroupant 10 hauts parleurs.

Selon la configuration, le Volvo EX90 est disponible en sept places ou en six places. Dans le premier cas, le Volvo EX90 propose sept véritables sièges individuels et ceux de la troisième rangée s’escamotent électriquement dans le plancher du coffre. En configuration cinq places, le volume du coffre (sous cache bagage) est de 697 litres. Dans cette configuration, il peut atteindre une longueur maximale 1276 mm et une largueur maximale de 1

678 mm, offrant une polyvalence intéressante pour répondre à tous les besoins de transport. En configuration 7 places, le Volvo EX90 dispose d’un volume de coffre parmi les meilleurs de sa catégorie avec 324 litres et une longueur maximale de 569 mm.
Le Volvo EX90 est doté de série d’une pompe à chaleur. Cette dernière permet ainsi d’économiser la puissance de la batterie. Lorsqu’il fait froid dehors, elle transporte l’énergie thermique de l’air ambiant ou de la batterie et la libère pour réchauffer l’habitacle. En aidant
la climatisation pour un travail plus efficace, la pompe à chaleur économise l’énergie électrique lorsque la température est comprise entre +5 °C et 25 °C. La pompe à chaleur peut également aider à réchauffer ou refroidir la batterie afin d’optimiser les performances et l’autonomie pendant les longs trajets ou lorsque la charge est lourde.

Coté motorisation, la version Single du Volvo EX90 dispose d’un moteur électrique à aimants permanents d’une puissance de 279 chevaux est alimenté par une batterie lithium-ion de 104 kWh (102 kWh utiles). Placé sur les roues arrière, il propulse le véhicule de 0 à 100 km/h en 8,4 secondes. Le constructeur annonce autonomie de 580 km en cycle mixte WLTP.
La version Twin du Volvo EX90 est dotée de deux moteurs électriques et de la transmission intégrale AWD (All-Wheel Drive). Cette motorisation développe une puissance de 408 chevaux, permettant de passer de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. La batterie de 111 kWh (107 kWh utiles) garantit une autonomie étendue de 616 km en cycle mixte WLTP.

Au sommet de la gamme, la motorisation Twin Performance du Volvo EX90 propose une puissance impressionnante de 517 chevaux, cette version accélère de 0 à 100 km/h en seulement 4,9 secondes, offrant des sensations dignes des véhicules sportifs, tout en conservant la tranquillité et le confort d’un SUV premium.
Pour faciliter la recharge, Volvo Cars continue de faciliter la transition vers une mobilité plus durable en proposant à ses clients de rejoindre l’un des plus vastes réseaux publics de recharge en Europe. Grâce à ce partenariat, les conducteurs du Volvo EX90 bénéficient d’un accès à plus de 680 000 points de recharge à travers 30 pays européens, dont 104 000 en France. Deux abonnements sont proposés pour s’adapter aux besoins de chacun :
◗ Abonnement Small : accès à l’ensemble du réseau gratuitement, mais sans tarif préférentiel.
◗ Abonnement Large : pour 13,99 €/mois sans engagement, les utilisateurs bénéficient de tarifs préférentiels (0,40 €/kWh) sur les bornes de recharge rapide à partir de 100 kW.

Tous les modèles sont équipés d’un chargeur embarqué de 11 kW. Pour les trajets de longue distance ou les arrêts rapides, le Volvo EX90 supporte la charge rapide jusqu’à 250 kW, permettant une recharge de 10 % à 80 % en 30 minutes seulement.
Volvo Cars inaugure en première mondiale le passeport batterie numérique. Le Volvo EX90 est le premier véhicule au monde à être équipé d’un passeport batterie numérique. En effet, à partir de février 2027, toutes les voitures électriques devront disposer de ce document officiel. Sur ce dernier, hébergé sur un serveur centralisé et sécurisé, seront indiquées toutes les informations concernant les batteries, de l’extraction des minerais pour la production au produit fini.

Le nouveau Volvo EX90 propose un large équipement d’aides à la conduite de dernière génération. Il s’agit d’un système d’anticipation de collision qui fonctionne de jour comme de nuit et qui détecte aussi bien les véhicules et les piétons et cyclistes que les grands animaux. Il lit également les marquages de signalisation au sol pour aider le véhicule à rester sur la bonne trajectoire et les panneaux routiers pour adapter sa vitesse en fonction des indications. Le Volvo EX90 reçoit également les systèmes d’Alerte et de Surveillance comprenant l’alerte de franchissement de ligne active, l’alerte vigilance conducteur, la surveillance des angles morts et l’assistance au changement de file, l’alerte trafic arrière, le freinage d’urgence jusqu’à l’arrêt et les ceintures à serrage automatique.
Les tarifs du Volvo EX90 démarrent à 89500€ pour le version Single en finition Start jusqu’à 110400€ pour la version Twin Performance en finition Ultra. C’est cette version que nous avons essayée dans la région d’Oléron.
Photos Michel MORILLON
par Michel Morillon | Déc 17, 2024 | AUTO, ESSAIS
Ford se tourne à 100 % sur l’électrique avec un engagement pour un monde zéro émission et une neutralité carbone d’ici 2035. Après le lancement de Puma Gen-E, Capri, E-Tourneo Courier, E-Tourneo Custom, le constructeur lance le 1er véhicule Ford 100 % électrique produit en Europe pour le marché Européen : Le nouveau Explorer 100 % électrique.
Une gamme du nouveau Explorer est largement bonussée : 4 000 € pour les clients particuliers éligibles sous réserve bien sûr que le prix de transaction (hors options) soit inférieur à 47 000€ et une garantie de 5 ans (2 ans garantie constructeur + 3 ans ou 100.000 km d’extension de garantie, offerte) .

Ford propose deux modèles dans la gamme Explorer: le modèle standard et le modèle haut de gamme équipé du Pack Premium. Le design est soigné autant à l’extérieur qu’à l’intérieur et les lignes sont fluides et bien équilibrées. Dés le modèle de base on trouve un équipement déjà très complet. Le modèle Explorer pack Premium propose ce qui se fait de mieux dans ce segment.

EXPLORER
Sièges avant Sport avec sellerie mixte Sensico® / Tissu ▪ Jantes alliage 19 » – Ecran tactile coulissant 14.6‘‘ Sync Move ▪ My Private Locker – Casier secret ▪ Siège conducteur à réglage électrique à mémoire ▪ Siège conducteur avec fonction massage ▪ Sièges avant et volant chauffants ▪ Connectivité illimitée ▪ Réseau de recharge BlueOvalTM Charging Network (BOCN) illimité ▪ Régulateur de vitesse adaptatif ▪ Tapis de sol Premium ▪ Trappe à skis, plancher de coffre ajustable…
EXPLORER + Pack PREMIUM
A l’extérieur : Jantes alliage 20’’ – Phares Matrix LED avec fonction anti-éblouissement et éclairage par mauvais temps – Hayon mains-libres.
A l’intérieur : Système audio B&O -10 HP avec caisson de basse et barre de son – Eclairage d’ambiance – Sellerie Sensico® – Sièges avant Sport avec appuis-têtes intégrés – Inserts décoratifs Premium – Tapis de sol velours avant et arrière – Plaques de seuil de porte avant.
LES ÉQUIPEMENTS
Ecran tactile de 14,6’’ coulissant en hauteur équipée de la toute dernière plateforme SYNC Move Combiné d’instrumentation numérique 5,3’’ affichant les informations importantes, Interface intuitive, moderne et fluide
Navigation connectée, planificateur d’itinéraires et gestion des points de recharge, pré-conditionnement de la batterie automatique en cas d’utilisation du planificateur d’itinéraires ou sur demande via SYNC Move, mise à jour logicielles à distance OTA, données de recharge en direct, connectivité sans fil Apple CarPlay / Android Auto, recharge par induction.
La MegaConsole dispose d’un espace de rangement modulable et d’équipements s’accommodant à toutes les situations que les clients peuvent rencontrer au quotidien. Un volume de 17L , 2 porte-gobelets, 1 chargeur par induction pour smartphone, 2 ports USB C avant et arrière.

Les sièges avant ergonomiques AGR sont disponibles en option sur l’intégralité de la gamme : Siège conducteur à réglages électrique 12 directions + réglages manuels 6 directions, sièges AV à mémoire avec fonction massage, assise réglable en longueur, soutien lombaire et appuie-tête, réglable en 4 directions. Réglage optimal de la position de conduite avec un total de 18 directions de réglages (12 électriques / 6 manuels).

Les sièges arrière : confort optimal accoudoir central arrière avec 2 porte-gobelets, trappe à ski de série sur toute la gamme.
Les aides à la conduite disponibles de série : Aide au stationnement AV et AR, alerte de baisse de vigilance, alerte à la conduite à contresens, alerte de circulation transversale en sortie d’une place de stationnement, BLIS Capteur d’angle mort, caméra de recul, dispositif de reconnaissance des panneaux de signalisation, freinage automatique post-collision, régulateur de vitesse adaptatif avec limiteur de vitesse intelligent, système de prévention de collision (détection de véhicules, piétons et cyclistes).

La pompe à chaleur (en option). En comparaison à un véhicule thermique, un véhicule 100% électrique ne produit pas assez de chaleur afin de chauffer l’habitacle de lui-même. Une pompe à chaleur permet un gain d’efficience énergétique par basses températures . A l’image d’un système de « climatisation inversé », la pompe à chaleur compresse du réfrigérant sous haute pression, la chaleur produite est ensuite utilisée afin de chauffer le flux d’air ambiant. Ce système utilise moins d’énergie de la batterie haute tension en permettant une meilleure préservation de l’autonomie comparé à un véhicule non équipé de pompe à chaleur.

Les différents modes de conduite : NORMAL, ECO, SPORT qui rend la pédale d’accélérateur plus réactive, TRACTION (AWD uniquement) qui rend la pédale d’accélérateur moins réactive. L’utilisateur peut adapter les caractéristiques de conduite à ses préférences selon l’état de la route, ce qui rend l’expérience de conduite plus pratique, plus personnelle et plus agréable.
Le Ford Explorer est disponible en plusieurs niveaux de puissance : 52 kWh 170 ch, 79 kWh 204 ch, 77 kWh 286 ch et la version quatre roues motrices, 79 kWh 340 ch.

Le nouveau Ford Explorer offre une autonomie de 602 km, battu uniquement sur ce segment par le Renault Scenic e-Tech (625 km). La recharge rapide est compétitive avec un temps de recharge de 26 minutes en version AWD et 28 minutes en version RWD.
Les tarifs démarrent à 43900 € en version 52 kWH, 170 ch à 57500 € en version 79 kWh 340 ch. C’est cette configuration que nous avons pu essayer.
PHOTOS MICHEL MORILLON